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La Vraie Blonde (The Real Blonde)

É.-U. 1998. Comédie satirique de Tom DiCillo avec Matthew Modine, Catherine Keener, Daryl Hannah. Poussé par son amie, un aspirant acteur qui cherche vainement un rôle sérieux finit par accepter de tourner dans un vidéoclip. Satire des milieux artistiques branchés new-yorkais. Rythme un peu abrupt. Acteurs bien choisis en fonction de leur carrière.

Général
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La Vraie Blonde (The Real Blonde)

Général Général

É.-U. 1998. Comédie satirique de Tom DiCillo avec Matthew Modine, Catherine Keener, Daryl Hannah.

Poussé par son amie, un aspirant acteur qui cherche vainement un rôle sérieux finit par accepter de tourner dans un vidéoclip. Satire des milieux artistiques branchés new-yorkais. Rythme un peu abrupt. Acteurs bien choisis en fonction de leur carrière.

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Pays :
Distributeur :
Paramount
À New York, l'aspirant acteur Joe n'arrive pas à décrocher un rôle qu'il croit à sa mesure. Sa petite amie Mary, qui est la seule à réellement gagner des sous en tant que maquilleuse, tente de le convaincre de participer à des productions commerciales, mais Joe se prétend un acteur sérieux qui ne peut consentir à se rabaisser de la sorte. Pourtant, lorsque son copain Bob obtient un rôle dans un «soap» et se met à mener en apparence la grande vie, Joe se ravise et se laisse même convaincre de figurer dans un vidéo de Madonna. Ce qui ne lui réussit pas vraiment.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après s'être moqué il y a trois ans du cinéma indépendant dans LIVING IN OBLIVION, Tom DiCillo revient avec une nouvelle charge satirique. Cette fois, il égratigne les milieux branchés new-yorkais, ces milieux nombrilistes qui se veulent au centre de toutes les nouvelles tendances de la mode. Ainsi, concepteurs de soap operas et de vidéoclips, top models, esthètes en tous genre (version Soho), en prennent pour leur grade. À cela s'ajoutent quelques considérations sur le sens de l'amour et de l'intégrité dans un univers qui semble de plus en plus envahi par la superficialité. Cela fait peut-être beaucoup de chats à fouetter en même temps, et de cet éparpillement, il résulte par moments un rythme abrupt qui prive certains développements de l'approfondissement souhaité. En toute logique, le réalisateur trublion est allé chercher de bons comédiens qui, à l'instar de Daryl Hannah, ont d'une manière ou d'une autre connu une traversée du désert. Cela ajoute du piquant au film qui, en filigrane, utilise des éléments de leur parcours professionnel chaotique.

Texte : Christian Depoorter

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