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La Vérité si je mens!

Fr. 1996. Comédie de Thomas Gilou avec Richard Anconina, Elie Kakou, José Garcia. Un jeune chômeur se fait passer pour un Juif afin de gagner la confiance d'un commerçant de tissus. Propos convaincant sur le cloisonnement culturel et ethnique. Rythme allègre. Mise en scène dégagée. Interprétation dans le ton.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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La Vérité si je mens! (La Vérité si je mens!)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

Fr. 1996. Comédie de Thomas Gilou avec Richard Anconina, Elie Kakou, José Garcia.

Un jeune chômeur se fait passer pour un Juif afin de gagner la confiance d'un commerçant de tissus. Propos convaincant sur le cloisonnement culturel et ethnique. Rythme allègre. Mise en scène dégagée. Interprétation dans le ton.

Genre :
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Eddie, jeune chômeur de longue date, voit son sort s'améliorer de façon radicale le jour où il rencontre Victor, un commerçant de tissus. Le croyant juif comme lui, ce dernier propose en effet au pauvre diable un poste de vendeur dans son entreprise. Eddie, trop heureux de se sortir de la misère, ne dissipe pas le malentendu et gagne rapidement la confiance de Victor et de son entourage. Mais lorsqu'Eddie tombe amoureux de la fille de son patron et veut l'épouser, la question de la judaïcité ne peut que refaire surface.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après BLACK MIC MAC et RAÏ, le réalisateur français Thomas Gilou continue à raconter le choc des cultures et à prôner l'harmonie entre les peuples. L'univers qu'il décrit ici est lumineux, plein d'humour et habité de personnages sympathiques. La mise en scène s'avère dégagée et le rythme allègre convient parfaitement à une comédie qui se veut sociale, sans pour autant renier ses assises résolument vaudevillesques et ses inclinations pour le burlesque. On s'explique cependant fort mal les raisons qui ont bien pu pousser Gilou et ses scénaristes à inclure une dose notable de vulgarité (dans les dialogues notamment) et de violence dans ce récit qui pouvait pourtant très bien s'en passer. Pour le reste, les interprètes - Richard Anconina en tête - offrent des performances dégagées qui permettent au récit de voguer allègrement vers le registre de la fable contemporaine et de créer à l'occasion des scènes sympathiques et amusantes.

Texte : Carlo Mandolini

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