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L'Univers des ombres (Shadowlands)

G.-B. 1993. Drame sentimental de Richard Attenborough avec Anthony Hopkins, Debra Winger, Edward Hardwicke. Un écrivain réputé qui enseigne à Oxford se lie d'une amitié polie mais un peu froide avec une admiratrice new-yorkaise qu'il finit pourtant par épouser. Histoire vaguement inspirée de la vie de l'écrivain C.S. Lewis. Facture classique au charme certain. Traitement larmoyant. Interprètes de grand talent.

Général
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L'Univers des ombres (Shadowlands)

Général Général

G.-B. 1993. Drame sentimental de Richard Attenborough avec Anthony Hopkins, Debra Winger, Edward Hardwicke.

Un écrivain réputé qui enseigne à Oxford se lie d'une amitié polie mais un peu froide avec une admiratrice new-yorkaise qu'il finit pourtant par épouser. Histoire vaguement inspirée de la vie de l'écrivain C.S. Lewis. Facture classique au charme certain. Traitement larmoyant. Interprètes de grand talent.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Warner Bros.
Récompenses
Dans les années 50, C.S. Lewis, écrivain réputé et professeur à Oxford, que l'on surnomme Jack, vit en célibataire avec son frère Wamie. Joy Gresham, une écrivaine new-yorkaise au franc-parler, voue une grande admiration pour Jack et obtient de le rencontrer. S'installe alors entre eux une amitié polie mais un peu froide. Lorsque Joy, récemment divorcée, lui fait part de son intention de vivre en Angleterre avec son jeune fils, Jack consent à l'épouser afin de lui permettre d'obtenir la citoyenneté britannique. Ce mariage en blanc prend cependant une toute autre tournure lorsque Joy s'avère atteinte d'un cancer. Devant alors s'avouer éperdument amoureux de sa femme, Jack fait ainsi l'apprentissage de la souffrance.

L’AVIS DE MEDIAFILM

De l'aveu du scénariste William Nicholson, cette histoire est une extrapolation à partir de l'éphémère liaison amoureuse réellement vécue entre C.S. Lewis et Joy Gresham. Misant avec un aplomb étonnant sur un traitement des plus larmoyants, Richard Attenborough fait ainsi montre d'une sensibilité qu'on ne lui connaissait guère. Une mise en scène on ne peut plus académique met en relief des images d'une facture classique au charme certain. Débutant sur le ton de la comédie de moeurs, égratignant au passage le snobisme de la gent oxfordienne, le film bascule assez brutalement dans un poignant drame humain. C'est l'occasion pour les deux comédiens principaux de donner la pleine mesure de leur talent.

Texte : Louis-Paul Rioux

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