L’AVIS DE MEDIAFILM

Difficile de voir dans ce film autre chose qu'un conte de fées à l'eau de rose. Que ce soit sous les palmiers de la Jamaïque ou dans les résidences huppées de San Francisco, l'intrigue vend du rêve à la pelle. Même lorsque l'héroïne est congédiée de son travail, rien ne vient entraver son style de vie somptueux. Ces vacances forcées ne font que lui permettre d'aller batifoler de nouveau sur les plages dorées avec son jeune amant. Tout ce bonheur est évidemment tempéré par quelques éléments dramatiques, y compris la mort d'un bien-aimé personnage secondaire, mais ce ne sont là que des incidents de parcours qui n'entachent que très momentanément l'idylle de nos héros. Dans ce contexte, on ne se surprendra pas que le contenu psychologique ou social du film soit on ne peut plus superficiel. Il ne faut pas chercher dans ce film autre chose qu'un divertissement poids plume aux images de carte postale et aux personnages dignes de figurer dans des magazines de mode. Néanmoins, l'interprétation s'avère séduisante.

Texte : Martin Girard