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Le Soldat (Soldier)

É.-U. 1998. Science-fiction de Paul W.S. Anderson avec Kurt Russell, Connie Nielsen, Jason Scott Lee. En 2036, un soldat laissé pour mort sur une planète-dépotoir est recueilli par des naufragés de l'espace. Trame connue à l'esprit guerrier. Propos dilué. Conception visuelle élaborée. Traitement simpliste. Jeu crédible et minimaliste de Kurt Russell.

13 ans + (violence)
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Le Soldat (Soldier)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 1998. Science-fiction de Paul W.S. Anderson avec Kurt Russell, Connie Nielsen, Jason Scott Lee.

En 2036, un soldat laissé pour mort sur une planète-dépotoir est recueilli par des naufragés de l'espace. Trame connue à l'esprit guerrier. Propos dilué. Conception visuelle élaborée. Traitement simpliste. Jeu crédible et minimaliste de Kurt Russell.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Warner Bros.
Depuis l'enfance, Todd a été entraîné et conditionné à devenir un soldat sans pitié. Mais en 2036, il est considéré à 40 ans comme un modèle désuet. Laissé pour mort sur une planète-dépotoir après avoir été vaincu par un nouveau type de guerrier, Todd est recueilli par une colonie de naufragés de l'espace. Il retrouve une parcelle d'humanité en côtoyant la famille d'une jeune femme. Lorsqu'une escouade de soldats améliorés attaque la colonie, Todd prend sa revanche.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le travail antérieur du scénariste David W. Peoples (BLADE RUNNER, UNFORGIVEN, 12 MONKEYS) laissait présager une oeuvre plus exaltante que le réalisateur Paul Anderson (EVENT HORIZON) était pourtant capable d'offrir. Ce qui s'annonçait à prime abord comme une réflexion sur les conséquences de la déshumanisation par le militarisme et le fascisme bifurque rapidement vers une trame connue d'affrontement guerrier, maintes fois illustrée dans des films comme FIRST BLOOD, ROBOCOP, MAD MAX et surtout UNIVERSAL SOLDIER, dont ce film est presque le clone. Néanmoins, on décèle encore dans le récit des traces du propos initial, qui se traduisent par des observations assez touchantes, malgré leur traitement simpliste. De plus, la conception visuelle demeure suffisamment élaborée pour soutenir l'intérêt et, techniquement, le film remplit son contrat en dépit d'une musique envahissante. Kurt Russell parvient à rendre crédible son personnage de soldat impassible, insensible et fort laconique (il ne prononce que 70 mots dans tout le film!) par l'emploi minimal et contrôlé de ses expressions faciales.

Texte : André Caron

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