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Don Juan

Fr. 1997. Drame de moeurs de Jacques Weber avec Jacques Weber, Michel Boujenah, Emmanuelle Béart. Après avoir séduit et abandonné une belle jeune fille, un grand séducteur poursuit sa quête de nouvelles aventures sentimentales. Scénario sans grand relief. Réalisation statique. Résultat plutôt froid. Bonne interprétation.

Général
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Don Juan (Don Juan)

Général Général

Fr. 1997. Drame de moeurs de Jacques Weber avec Jacques Weber, Michel Boujenah, Emmanuelle Béart.

Après avoir séduit et abandonné une belle jeune fille, un grand séducteur poursuit sa quête de nouvelles aventures sentimentales. Scénario sans grand relief. Réalisation statique. Résultat plutôt froid. Bonne interprétation.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Coupable d'avoir cruellement séduit puis abandonné la douce Elvire, le seigneur Don Juan fuit les représailles du frère de la belle éplorée, qui a juré vengeance. Accompagné de son fidèle serviteur Sganarelle, Don Juan continue néanmoins d'assouvir sa soif de conquêtes féminines. Mais un jour, devant la statue érigée en hommage au commandeur que Don Juan a tué quelque temps auparavant, le célèbre tombeur doit enfin faire face à son destin.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour son premier film en tant que scénariste et réalisateur, l'acteur Jacques Weber s'est attaqué à un projet ambitieux. En adaptant le Don Juan de Molière, il abordait en effet un récit où s'enchevêtrent éros, thanatos, psychologie et métaphysique. Aussi, fallait-il oser aborder la matière avec audace et peut-être même un brin d'impertinence. Or, c'est justement ce qui manque au film. Lourdement révérencieux et constamment appuyé sur le texte pour justifier certains détails, Jacques Weber a accouché d'un film froid et plutôt faible au niveau cinématographique. De plus, le spectateur risque de demeurer indifférent devant les états d'âme d'un Don Juan un peu balourd, sans aucun charme et donc peu crédible. L'insipidité de l'interprétation du grand Weber dans le rôle titre s'avère la plus grande déception du film. Heureusement, Michel Boujenah et tout particulièrement Emmanuelle Béart sauvent vraiment la mise, se donnant corps et âme pour une cause perdue qui ne s'élève jamais au niveau de leur excellente interprétation.

Texte : Carlo Mandolini

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