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Conquête du Dragon d'Or (The Quest)

É.-U. 1996. Aventures de Jean-Claude Van Damme avec Jean-Claude Van Damme, Roger Moore, James Remar. Après diverses mésaventures, un kickboxeur se rend au Tibet afin de participer à un tournoi d'arts martiaux. Histoire confuse prétexte à des scènes de combats. Personnages superficiels. Musique envahissante. Réalisation fonctionnelle. Interprétation mécanique.

13 ans + (violence)
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Conquête du Dragon d'Or (The Quest)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 1996. Aventures de Jean-Claude Van Damme avec Jean-Claude Van Damme, Roger Moore, James Remar.

Après diverses mésaventures, un kickboxeur se rend au Tibet afin de participer à un tournoi d'arts martiaux. Histoire confuse prétexte à des scènes de combats. Personnages superficiels. Musique envahissante. Réalisation fonctionnelle. Interprétation mécanique.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Universal
Durant la Dépression, Christopher Dubois et une bande d'enfants pauvres qu'il protège, survivent grâce à quelques larcins. Suite à une bévue, Dubois prend la fuite sur un paquebot où des trafiquants d'armes le réduisent à l'esclavage. Lors d'un combat en mer, il est sauvé par Lord Dobbs, un pirate qui le vend à un acolyte pour qu'il en fasse un lutteur d'élite. Dubois prouve son talent et vise rapidement le tournoi du Dragon d'Or au Tibet, où s'affrontent les meilleurs athlètes du monde.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Hésitant entre la reconstitution historique, le film d'aventures et la saga athlétique, The Quest s'avère un curieux et peu convaincant mélange de genres. Ambitieux mais confus, le récit se veut avant tout prétexte à une interminable enfilade de combats. L'absence virtuelle d'imagination dans les scènes d'action rend le tout extrêmement fastidieux et prévisible. La psychologie des personnages esquive la moindre profondeur, avec pour résultat une galerie d'intervenants qui remplissent l'écran mais demeurent sans intérêt. Pour sa part, le personnage de Van Damme ressemble à ceux qu'il est habitué de jouer, à mi-chemin entre le truand/justicier et le noble patriarche au grand coeur. Le scénario n'évite donc pas de verser dans le mélodrame à l'occasion, ce que vient souligner avec emphase une musique peu subtile. Pour son premier essai en tant que réalisateur, Van Damme se montre un élève appliqué dénué de personnalité, ce qui donne une mise en images purement fonctionnelle. Le jeu des interprètes se révèle des plus mécaniques.

Texte : Alain Dubeau

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