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Rude

Can. 1995. Film à sketches de Clement Virgo avec Maurice Dean Wint, Rachael Crawford, Clark Johnson. Trois histoires se déroulant dans un quartier noir de Toronto à l'approche de Pâques. Récits d'une valeur inégale où percent certains clichés. Mise en images recherchée. Ambiances sonores assez prenantes. Interprétation convenable.

16 ans + (langage vulgaire)
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Rude (Rude)

16 ans + (langage vulgaire) 16 ans + (langage vulgaire)

Can. 1995. Film à sketches de Clement Virgo avec Maurice Dean Wint, Rachael Crawford, Clark Johnson.

Trois histoires se déroulant dans un quartier noir de Toronto à l'approche de Pâques. Récits d'une valeur inégale où percent certains clichés. Mise en images recherchée. Ambiances sonores assez prenantes. Interprétation convenable.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Cineplex-Odeon
- Un ancien revendeur de drogue récemment sorti de prison renoue avec sa femme et son fils et s'efforce de rester dans le droit chemin. - Une jeune femme vit des moments difficiles suite à un avortement et au départ de son amoureux. - Un boxeur ayant participé à une expédition contre des homosexuels découvre qu'il est lui-même attiré par les hommes. Ces trois histoires se déroulant dans un quartier noir de Toronto à l'approche de Pâques sont entrecoupées par les commentaires radiophoniques de Rude, une animatrice au franc-parler.

L’AVIS DE MEDIAFILM

D'origine jamaïcaine, Clement Virgo signe ici un premier film personnel, qui se révèle intéressant en tant qu'objet formel, mais qui demeure néanmoins insatisfaisant en raison d'une scénarisation déficiente. Il existe en effet un déséquilibre marqué entre ces trois histoires enchevêtrées. Ainsi, le récit de la jeune femme déboussolée est à peine esquissé et se résume à quelques touches impressionnistes qui deviennent vite répétitives. Il en va de même pour l'histoire du boxeur, qui ne parvient pas non plus à prendre son envol. La partie la plus consistante du film revient donc aux tribulations du repris de justice en quête de rédemption. Et là encore, le récit n'échappe pas à la banalité et à certains clichés. Cependant, la mise en images se révèle fort recherchée, tandis que la riche bande sonore contribue à créer des ambiances relativement prenantes. Dans l'ensemble, l'interprétation s'avère convenable.

Texte : Louis-Paul Rioux

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