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Sarah (Waking the Dead)

É.-U. 1999. Drame de Keith Gordon avec Billy Crudup, Jennifer Connelly, Molly Parker. Dix ans après avoir perdu sa bien-aimée dans une explosion de voiture, un politicien est hanté par des visions de la jeune femme. Amalgame mitigé d'éléments politiques et sentimentaux. Récit trop fragmenté. Réalisation affectée. Performances sincères des interprètes.

13 ans +
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Sarah (Waking the Dead)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 1999. Drame de Keith Gordon avec Billy Crudup, Jennifer Connelly, Molly Parker.

Dix ans après avoir perdu sa bien-aimée dans une explosion de voiture, un politicien est hanté par des visions de la jeune femme. Amalgame mitigé d'éléments politiques et sentimentaux. Récit trop fragmenté. Réalisation affectée. Performances sincères des interprètes.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Universal
Au début des années 1970, Fielding Pierce, un jeune officier de la garde côtière, tombe follement amoureux de la jolie activiste Sarah Williams. Mais leur idylle prend brutalement fin lorsque la jeune femme périt dans l'explosion d'une voiture piégée. Au début des années 80, Fielding est devenu un procureur de la ville de Chicago, qui vit avec la mondaine Juliet. L'oncle de celle-ci, un gouverneur, l'encourage à briguer un poste au Congrès. Mais durant sa campagne électorale, Fielding en vient à avoir des visions de Sarah, qui l'amènent à croire que sa bien-aimée est toujours vivante.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Histoire d'amour aux accents tragiques et drame politique sur le thème de l'opposition entre activisme et conformisme, WAKING THE DEAD est un film thématiquement ambitieux. Qui plus est, l'intrigue repose sur un va-et-vient entre deux époques qui pose un constant défi narratif au scénariste. Le résultat n'est malheureusement pas à la hauteur. Trop fragmenté et schématique, le récit ne fait qu'effleurer les données du sujet, ce qui compromet à la fois l'impact émotif de la trame sentimentale et la portée du commentaire socio-politique, dont l'idéalisme s'avère un peu naïf. Dans ce contexte, les personnages n'acquièrent jamais l'épaisseur psychologique souhaitée. Il faut dire que la réalisation n'arrange pas les choses, car elle apparaît trop précieuse et affectée, avec des effets de montage qui nuisent à l'efficacité dramatique de certains passages cruciaux. Bien que son personnage ne soit pas écrit avec la complexité requise, Billy Crudup parvient à lui conférer une certaine présence en livrant une performance très convaincue. Jennifer Connelly fait également de son mieux avec un rôle encore plus mince.

Texte : Martin Girard

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