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Ashakara

Fr. 1991. Comédie policière de Gérard Louvin avec James Campbell, Willie Monshengwo, Emmanuel Pinda. Dépositaire d'un médicament concocté par sa soeur, un médecin africain reçoit la visite d'un employé d'une multinationale qui désire en acheter les droits. Polar traité de manière bon enfant. Légères faiblesses d'écriture. Détails savoureux sur le quotidien indigène. Interprétation décontractée.

Général
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Ashakara (Ashakara)

Général Général

Fr. 1991. Comédie policière de Gérard Louvin avec James Campbell, Willie Monshengwo, Emmanuel Pinda.

Dépositaire d'un médicament concocté par sa soeur, un médecin africain reçoit la visite d'un employé d'une multinationale qui désire en acheter les droits. Polar traité de manière bon enfant. Légères faiblesses d'écriture. Détails savoureux sur le quotidien indigène. Interprétation décontractée.

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Crépuscule
La guérisseuse d'un village africain confie à son frère, le docteur Kara, un excellent remède contre une maladie mortelle. Après l'avoir expérimenté, le médecin décide de le produire sur place au grand dam d'une compagnie pharmaceutique suisse qui redoute ce concurrent dangereux. Jérôme Blanc est envoyé sur place en vue de négocier le rachat des droits sur le médicament. Devant les magouilles de son patron, Jérôme prend position en faveur du docteur Kara, alors que ce dernier est trahi par son assistant et futur gendre Koffi. Endetté par l'achat d'une voiture, le jeune homme s'est acoquiné avec des gangsters aux méthodes expéditives pour voler le morceau de météorite qui donne un pouvoir guérisseur aux plantes.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Il est piquant de constater la manière bon enfant avec laquelle le cinéma africain aborde le polar, genre auquel il est peu accoutumé. Si l'on fait fi du fait que le réalisateur soit Suisse, il faut reconnaître que ce film à saveur locale fait souffler un vent frais sur un style de production qui jusqu'à présent était l'apanage de l'Occident. Sur fond de dénonciation sociale, l'histoire se développe avec quelques hésitations et faiblesses d'écriture, mais est jalonnée de petits détails savoureux sur le quotidien indigène. Cela dit, si les moyens restreints expliquent la maladresse des morceaux de bravoure, l'enjouement général répand une note de légèreté bienvenue qui compense bien des déficiences techniques. Les interprètes jouent avec beaucoup de décontraction.

Texte : Christian Depoorter

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