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Les Premiers Colons (Almost Heroes)

É.-U. 1998. Comédie fantaisiste de Christopher Guest avec Chris Farley, Matthew Perry, Eugene Levy. Les mésaventures d'un groupe d'explorateurs excentriques qui partent en 1804 à la conquête de l'Ouest américain. Parodie des westerns. Enfilade de gags laborieux et peu inspirés. Mise en scène quelconque. C. Farley égal à lui-même.

Général
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Les Premiers Colons (Almost Heroes)

Général Général

É.-U. 1998. Comédie fantaisiste de Christopher Guest avec Chris Farley, Matthew Perry, Eugene Levy.

Les mésaventures d'un groupe d'explorateurs excentriques qui partent en 1804 à la conquête de l'Ouest américain. Parodie des westerns. Enfilade de gags laborieux et peu inspirés. Mise en scène quelconque. C. Farley égal à lui-même.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Warner Bros.
En 1804, l'aristocrate Leslie Edwards décide de participer à la conquête de l'Ouest, espérant devenir le premier pionnier à atteindre le Pacifique. Son expédition rassemble plusieurs hurluberlus, dont l'excentrique trappeur Bartholomew Hunt. Ensemble, ces colons peu dégourdis entreprennent de descendre la rivière Missouri en bateau, puis de traverser les Rocheuses à pied. Ils atteindront leur but, malgré leurs rencontres tumultueuses avec des autochtones, des animaux sauvages et de méchants conquistadores.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Christopher Guest se fourvoie presque complètement dans cette parodie des westerns où il s'efforce sans succès d'injecter un peu d'humour absurde et fantaisiste dans des situations qui relèvent surtout du slapstick le plus rudimentaire. Le scénario se présente comme une série de sketches laborieux où les gags se multiplient sans cesse, tout en tombant constamment à plat. Visiblement peu inspirés, les scénaristes étirent indûment chaque scène et n'hésitent pas à répéter les mêmes plaisanteries plusieurs fois. Quelques passages arrachent ici et là un sourire aussi indulgent qu'éphémère, mais la moyenne demeure vraiment très faible. Le réalisateur ne démontre d'ailleurs pas beaucoup d'enthousiasme dans sa mise en scène, se contentant de cadrer sagement les facéties du très expansif Chris Farley, dont ceci est le dernier film. Face à ce cabotin qui prend beaucoup de place, Matthew Perry s'avère plutôt fade.

Texte : Martin Girard

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