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Un Air si pur...

Fr. 1997. Comédie satirique de Yves Angelo avec André Dussollier, Fabrice Luchini, Marie Gillain. Durant la Première Guerre mondiale, des morts violentes surviennent sur le site montagneux d'une maison de santé de luxe. Adaptation d'un roman de Knut Hamsun. Métaphore caustique sur la condition humaine en temps de guerre. Nombreux passages exubérants. Réalisation appliquée. Interprétation de qualité.

13 ans +
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Un Air si pur... (Un Air si pur...)

13 ans + 13 ans +

Fr. 1997. Comédie satirique de Yves Angelo avec André Dussollier, Fabrice Luchini, Marie Gillain.

Durant la Première Guerre mondiale, des morts violentes surviennent sur le site montagneux d'une maison de santé de luxe. Adaptation d'un roman de Knut Hamsun. Métaphore caustique sur la condition humaine en temps de guerre. Nombreux passages exubérants. Réalisation appliquée. Interprétation de qualité.

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
D'après le roman de Knut Hamsun
Musique :
Montage :
Distributeur :
France-Film
Pendant la Première Guerre mondiale, un avocat et un médecin achètent à un montagnard un ancien bâtiment qui sera reconstruit pour devenir une maison de santé de luxe. Devant ce lieu étrange situé sur les hauts sommets défile tous les jours des blessés de guerre. Quant aux occupants de l'établissement, sous des dehors respectables, ils cachent parfois des secrets troublants. Des incidents absurdes ou tragiques viendront bientôt en témoigner.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour son deuxième long métrage en tant que réalisateur, Yves Angelo a fait montre d'audace et de courage en tournant, dans l'isolement des montagnes, cette adaptation d'un roman peu connu de l'écrivain norvégien Knut Hamsun, prix nobel de littérature. Le résultat pourra en laisser certains perplexes, mais dans l'ensemble, on doit convenir qu'il s'agit d'une oeuvre peu banale constituée de scènes parfois graves, souvent loufoques, voire exubérantes. Métaphore caustique sur les bassesses de l'humanité en temps de guerre, le film met particulièrement l'accent sur l'obsession de l'apparence dans la bonne société et sur le désir ardent des plus humbles d'accéder par tous les moyens à cette classe de bien nantis. Hormis quelques mouvements de caméra intempestifs dans les premières scènes, la réalisation d'Angelo se révèle somme toute appliquée, manquant même quelque peu de rythme à mi-parcours. Il n'y a pour ainsi dire aucun personnage principal, bien que ceux d'André Dussollier, Fabrice Luchini et Marie Gillain sortent du lot, grâce au grand talent de ces comédiens.

Texte : Louis-Paul Rioux

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