Go to main content
5

Le Parc jurassique 3 (Jurassic Park III)

É.-U. 2001. Science-fiction de Joe Johnston avec Sam Neill, William H. Macy, Téa Leoni. Un couple recrute un paléontologue pour retrouver son fils disparu sur une île peuplée de dinosaures. Film de série aux recettes éprouvées. Réalisation efficace mais peu imaginative. Trucages au point. Interprètes de talent.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
5

Le Parc jurassique 3 (Jurassic Park III)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 2001. Science-fiction de Joe Johnston avec Sam Neill, William H. Macy, Téa Leoni.

Un couple recrute un paléontologue pour retrouver son fils disparu sur une île peuplée de dinosaures. Film de série aux recettes éprouvées. Réalisation efficace mais peu imaginative. Trucages au point. Interprètes de talent.

Huit ans après une expérience traumatisante sur l'île du Parc Jurassique, le paléontologue Alan Grant continue néanmoins à étudier les dinosaures. Les fonds de recherche se faisant rares, il accepte d'accompagner le riche Paul Kirby et son épouse Amanda, désireux de découvrir Sorna, une île voisine où vivent toujours des dinosaures génétiquement clonés. Mais lorsque l'avion atterrit sur Sorna, Grant découvre que les Kerby sont en fait divorcés et qu'ils l'ont recruté afin de retrouver leur fils de 14 ans qui a disparu durant ses vacances avec le nouveau compagnon d'Amanda. Sur l'île, l'expédition devra affronter divers dinosaures, dont le terrible spinosaure, plus gros et féroce que le célèbre tyrannosaure.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Quelques instants après leur arrivée sur l'île, les visiteurs tombent nez à nez avec un tyrannosaure qui est aussitôt éliminé (en trente secondes!) par le gigantesque spinosaure. Le monstre vedette des deux premiers films est ainsi rapidement écarté par un carnivore plus gros, plus fort et plus bruyant, mais sans aucune personnalité. Voilà qui décrit bien ce troisième volet de la série JURASSIC PARK. Motivé par des impératifs commerciaux qui n'ont rien à voir avec l'art, cette production alimentaire (dans tous les sens du terme!) se fonde sur un scénario aux recettes éprouvées qui n'évite pas les incohérences et les invraisemblances dans le récit, tout en esquissant des personnages stéréotypés dont la moitié ne sert que de chair à dinosaures. Succédant à Steven Spielberg à titre de réalisateur, Joe Johnston, que l'on a connu plus inspiré (THE ROCKETEER, OCTOBER SKY), se contente de s'acquitter de sa tâche avec métier et savoir-faire en reconduisant les éléments de la série, sans y apporter de regard neuf, et en plagiant même quelques scènes d'ALIENS et de JAWS. L'ensemble sent le réchauffé et n'innove pas sur le plan technique, malgré quelques moments spectaculaires. Des interprètes de talent jouent sans conviction mais avec entrain.

Texte : André Caron

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3