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Spanking the Monkey

É.-U. 1994. Comédie dramatique de David O. Russell avec Jeremy Davies, Alberta Watson, Carla Gallo. Un rapport troublant se développe entre une mère convalescente et son fils adolescent. Thème fort délicat de l'inceste abordé à la fois avec sérieux et dérision. Curieuses variations psychologiques. Humour noir sous-jacent. Mise en scène sans apprêt. Interprétation nuancée.

13 ans +
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Spanking the Monkey (Spanking the Monkey)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 1994. Comédie dramatique de David O. Russell avec Jeremy Davies, Alberta Watson, Carla Gallo.

Un rapport troublant se développe entre une mère convalescente et son fils adolescent. Thème fort délicat de l'inceste abordé à la fois avec sérieux et dérision. Curieuses variations psychologiques. Humour noir sous-jacent. Mise en scène sans apprêt. Interprétation nuancée.

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Alors qu'il espérait suivre un stage à Washington, Raymond est obligé de veiller sur sa mère qui est bloquée au lit par une jambe cassée. Durant ses rares moments de liberté, l'adolescent entretient une relation maladroite avec une jeune voisine, ce que désapprouve sa mère. Entre elle et son fils, se développe cependant un rapport troublant qui affecte au plus haut point Raymond, surtout depuis qu'ils ont passé une nuit ensemble.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Produit visiblement avec un budget limité, ce premier film de David O. Russell tend à attiser la controverse. D'un point de vue moral, certains risquent d'être outrés par la façon ambiguë, voire complaisante, avec laquelle le propos est amené. Pourtant, l'humour noir sous-jacent et les curieuses variations psychologiques des protagonistes poussent à regarder l'ensemble avec un certain détachement. Si le rapport incestueux est analysé avec sérieux, l'environnement dans lequel il se développe est constamment observé avec dérision. Ce décalage au second degré apporte d'ailleurs une touche d'originalité dans un paysage cinématographique américain trop souvent ankylosé dans ses stéréotypes. Une mise en scène sans apprêt et une interprétation nuancée des deux principaux acteurs parviennent même à rendre crédibles les passages les plus périlleux.

Texte : Christian Depoorter

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