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L'Arme fatale 4 (Lethal Weapon 4)

É.-U. 1998. Comédie policière de Richard Donner avec Mel Gibson, Danny Glover, Jet Li. Deux inspecteurs de Los Angeles ont maille à partir avec des membres des triades chinoises établis dans la ville. Suite d'une série à succès. Récit tombant par moments dans la mièvrerie. Réalisation vigoureuse bien que routinière. Interprètes enjoués.

13 ans + (violence)
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L'Arme fatale 4 (Lethal Weapon 4)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 1998. Comédie policière de Richard Donner avec Mel Gibson, Danny Glover, Jet Li.

Deux inspecteurs de Los Angeles ont maille à partir avec des membres des triades chinoises établis dans la ville. Suite d'une série à succès. Récit tombant par moments dans la mièvrerie. Réalisation vigoureuse bien que routinière. Interprètes enjoués.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Warner Bros.
Interprètes :
L'intrépide inspecteur Riggs de la police de Los Angeles et son fidèle partenaire Roger Murtaugh interceptent par hasard un bateau rempli d'immigrés illégaux chinois que les triades destinaient à l'esclavage. Ils apprennent que le responsable de ce trafic est Wah Sing Ku, un expert en arts martiaux établi à Los Angeles. Le gangster détient de plus un maître graveur chinois capable de contrefaire des billets de banque qui serviront au rachat de trois chefs des triades détenus en Chine par un général corrompu.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Six ans après le dernier Lethal Weapon, Mel Gibson et Danny Glover remettent le couvert, toujours sous la direction de Richard Donner, avec une bonne humeur et une complicité palpables. Histoire de renouveler la série, ils s'adjoignent les services du flamboyant Chris Rock, dans le rôle d'un jeune détective fort en gueule, gendre non avoué du personnage de Glover. Et dans la défroque du méchant de service, on a fait appel à Jet Li, la superstar du cinéma asiatique, dont l'élégance glacée fait ici merveille. Le moteur dramatique initial de la série, le policier suicidaire faisant équipe avec un inspecteur prudent près de la retraite, n'est plus qu'un vague souvenir. En revanche, les tribulations familiales prennent de plus en plus de place dans le récit, tombant par moments dans la mièvrerie. Les scènes d'action attendues sont parfois excitantes, mais elles surenchérissent sur des effets pyrotechniques qui n'impressionnent plus vraiment. Quant aux numéros d'arts martiaux, ils sont loin de posséder l'invention et l'énergie de ceux des productions de Hong Kong qu'ils tentent d'imiter.

Texte : Louis-Paul Rioux

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