Man of the Century

Name: Man of the Century
Director: Adam Abraham
Genre: Comédie fantaisiste
Duration: 77 min.

É.-U. 1999. Comédie fantaisiste de Adam Abraham avec Gibson Frazier, Susan Egan, Cara Buono. Un jeune reporter qui s'habille et se comporte à la manière des personnages candides des films muets vit pourtant dans le New York de 1999. Point de départ amusant. Scénario puéril. Réalisation assez enlevée mais peu inventive. Interprétation joviale de G. Frazier.

Man of the Century (Man of the Century)

Général

É.-U. 1999. Comédie fantaisiste de Adam Abraham avec Gibson Frazier, Susan Egan, Cara Buono.

Un jeune reporter qui s'habille et se comporte à la manière des personnages candides des films muets vit pourtant dans le New York de 1999. Point de départ amusant. Scénario puéril. Réalisation assez enlevée mais peu inventive. Interprétation joviale de G. Frazier.

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Genre :

Comédie fantaisiste

Année :

1999

Durée :

77 min.

Réalisation :

Adam Abraham

Pays :

États-Unis

Distributeur :

Alliance Vivafilm

Interprètes :

Gibson Frazier
Susan Egan
Cara Buono

Le jeune reporter Johnny Twennies semble tout droit sorti des années 1920. Ainsi, Il s'habille et se comporte à la manière des personnages optimistes et candides des films muets. Pourtant, Johnny vit à la fin des années 1990, mais il semble ignorer tout à fait les usages de ses contemporains. Ce qui lui pose certains problèmes lors de ses fréquentations avec Samantha, propriétaire d'une galerie d'arts à SoHo. Par ailleurs, son éditeur lui réclame un scoop, sinon il perd son emploi. Johnny croit l'avoir trouvé lorsque des gangsters l'incitent à écrire un faux reportage sur leur mystérieux patron.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le point de départ de ce film en vaut bien d'autres. Il y avait là de quoi dresser un amusant portrait des moeurs de nos contemporains en les présentant à travers le point de vue perplexe d'un personnage qui souffre d'un décalage de 70 ans. Il aurait cependant fallu la finesse et l'imagination d'un Woody Allen pour mener à bien un telle entreprise. Adam Abraham n'offre malheureusement qu'une histoire puérile qui ne contient pas la moindre parcelle de potentiel satirique. On a parfois l'impression que l'auteur ne sait trop si son film s'adresse à des enfants ou à un public plus adulte. Il faut dire que le protagoniste n'est qu'un pantin plutôt insignifiant que Gibson Frazier campe de façon joviale, certes, mais sans esprit et sans mordant. Techniquement, le film s'avère satisfaisant, mais là encore, on regrette un certain manque d'invention de la part du réalisateur qui se contente d'une photographie en noir et blanc pour évoquer la façon dont le héros perçoit le monde. Il aurait été sans doute plus efficace de carrément filmer le New York d'aujourd'hui à la manière des films muets, avec des mouvements légèrement accélérés et une image embrouillée par la patine du temps.

Texte : Martin Girard

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