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CB4

É.-U. 1992. Comédie de moeurs de Tamra Davis avec Chris Rock, Allen Payne, Deezer D. De jeunes rappeurs petits-bourgeois qui se font passer pour de dangereux truands ont maille à partir avec un trafiquant de drogue et un politicien de droite. Satire décevante de la culture afro-américaine. Structure narrative manquant de rigueur. Réalisation dotée d'un certain savoir-faire. Interprétation guère inspirée.

13 ans + (langage vulgaire)
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CB4 (CB4)

13 ans + (langage vulgaire) 13 ans + (langage vulgaire)

É.-U. 1992. Comédie de moeurs de Tamra Davis avec Chris Rock, Allen Payne, Deezer D.

De jeunes rappeurs petits-bourgeois qui se font passer pour de dangereux truands ont maille à partir avec un trafiquant de drogue et un politicien de droite. Satire décevante de la culture afro-américaine. Structure narrative manquant de rigueur. Réalisation dotée d'un certain savoir-faire. Interprétation guère inspirée.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Universal
Interprètes :
Sujet d'un documentaire, le rappeur MC Gusto se remémore les débuts de son groupe musical, Cell Block 4. Ses copains et lui ont connu la gloire le jour où ils ont répudié leurs origines petites-bourgeoises en se faisant passer pour de dangereux truands. Gusto a d'ailleurs emprunté le nom d'un trafiquant de drogue qui veut maintenant lui faire la peau. Outre leurs démêlés avec le crime organisé, les membres de CB4 doivent aussi composer avec la campagne de salissage menée contre eux par un politicien de droite. Sans compter que la petite amie de Gusto commence à déplorer le peu de sincérité du groupe. Forcé de faire un examen de conscience, Gusto trouve une solution aux problèmes qui l'assaillent.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Fruit de l'imagination d'un des membres actuels de la série "Saturday Night Live", CB4 s'avère bien décevant. Le scénario s'évertue à satiriser tous les éléments actuels de la culture afro-américaine (le vocabulaire abusif des rappeurs, le cinéma de Spike Lee, le discours séparatiste des musulmans noirs, etc.) sans toutefois parvenir à faire rire. Les gags tombent à plat à cause d'un manque de rigueur dans la structure narrative et une absence évidente de dynamisme dans la mise en scène. Seules la photographie et la direction artistique dénotent un certain savoir-faire. L'interprétation n'est guère inspirée.

Texte : Johanne Larue

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