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Détroit, ville du rock (Detroit Rock City)

É.-U. 1999. Comédie de Adam Rifkin avec Edward Furlong, Sam Huntington, James DeBello. En 1978 à Detroit, quatre amis adolescents cherchent par tous les moyens à obtenir des billets pour un concert du groupe de rock Kiss. Traitement caricatural privilégiant l'humour gras. Situations fabriquées. Réalisation énergique. Interprétation dénuée de subtilité.

13 ans + (langage vulgaire)
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Détroit, ville du rock (Detroit Rock City)

13 ans + (langage vulgaire) 13 ans + (langage vulgaire)

É.-U. 1999. Comédie de Adam Rifkin avec Edward Furlong, Sam Huntington, James DeBello.

En 1978 à Detroit, quatre amis adolescents cherchent par tous les moyens à obtenir des billets pour un concert du groupe de rock Kiss. Traitement caricatural privilégiant l'humour gras. Situations fabriquées. Réalisation énergique. Interprétation dénuée de subtilité.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
En 1978 à Cleveland, Hawk, Jam, Trip et Lex sont quatre amis adolescents qui s'apprêtent à partir pour Détroit où Kiss, leur groupe de rock préféré, donne un spectacle. Mais la veille du départ, la mère bigote de Jam brûle leurs billets. Heureusement, Trip en gagne aussitôt quatre autres en participant à un concours radiophonique. Les jeunes arrivent donc à Détroit, où ils ont la mauvaise surprise d'apprendre que leurs billets ont été donnés à d'autres à cause d'une étourderie de Trip. Or, le concert, qui affiche complet, débute dans moins de deux heures...

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans la foulée des productions récentes qui revisitent les années 1970, mais également dans la vague actuelle de films cultivant le mauvais goût outrancier (THERE'S SOMETHING ABOUT MARY, AMERICAN PIE), nous parvient cet exercice d'autopromotion de la part de Kiss, un groupe qui passera à l'histoire du rock davantage pour ses maquillages recherchés et ses flamboyantes performances scéniques que pour la qualité de sa musique. La reconstitution d'époque s'avère assez crédible et la réalisation, qui adopte le style visuel des années 70, possède le dynamisme requis. Pourtant, ce qui aurait pu être une expérience réjouissante pour les nostalgiques amateurs de rock se transforme en un pénible spectacle, en raison d'un traitement bêtement caricatural qui fait la paire avec un humour gras se vautrant allègrement dans le scatologique. Et contrairement aux films précités, presque tous les effets provocateurs ratent ici leur cible. En outre, le scénario se présente comme une suite improbable de situations fabriquées, dénuées de tout suspense. Le jeu des comédiens est aussi primaire que le reste.

Texte : Louis-Paul Rioux

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