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Madame Butterfly

Fr. 1995. Drame musical de Frédéric Mitterrand avec Ying Huang, Richard Troxell, Ning Liang. Une Japonaise de quinze ans vit un grand malheur après avoir été abandonnée par son mari, un lieutenant de la marine américaine. Adaptation tout en retenue de l'opéra de Puccini. Respect de la délicatesse et du caractère intimiste de l'oeuvre. Illustration habile. Performance émouvante de la protagoniste. (sortie en salle: 16 octobre 2008)

Général
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Madame Butterfly (Madame Butterfly)

Général Général

Fr. 1995. Drame musical de Frédéric Mitterrand avec Ying Huang, Richard Troxell, Ning Liang.

Une Japonaise de quinze ans vit un grand malheur après avoir été abandonnée par son mari, un lieutenant de la marine américaine. Adaptation tout en retenue de l'opéra de Puccini. Respect de la délicatesse et du caractère intimiste de l'oeuvre. Illustration habile. Performance émouvante de la protagoniste. (sortie en salle: 16 octobre 2008)

Genre :
Année :
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Réalisation :
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Distributeur :
Prima Film
Récompenses
En 1904, à Nagasaki, un lieutenant de la marine américaine épouse Cio-Cio-San, une Japonaise de quinze ans follement éprise de lui. Mais lorsque son époux retourne aux Etats-Unis, l'adolescente reste seule pendant des années, s'accrochant à l'espoir d'un retour éventuel de celui dont elle a eu un enfant. Mais quand il revient au bout de trois ans, c'est accompagné de sa nouvelle épouse américaine. Le coeur brisé Cio-Cio-San se résout à lui confier la garde de leur bambin, puis elle se suicide.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Contrairement à bien d'autres opéras, cette oeuvre de Puccini, créée en 1904, se distingue par sa délicatesse et le caractère plutôt intimiste de son drame. Mitterrand respecte ces caractéristiques en offrant une illustration tout en retenue. Le chef-d'oeuvre du grand compositeur italien est fort bien mis en valeur, en particulier dans certains passages où les plans rapprochés font merveille pour rendre l'émotion du jeu. Le cinéaste a opté pour un traitement naturaliste sans faire appel à des effets particulièrement théâtraux. Il utilise habilement un décor plutôt limité, fort joliment photographié, tout en se concentrant principalement sur ses interprètes. Ying Huang est particulièrement émouvante dans le rôle de l'héroïne.

Texte : Martin Girard

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