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Bienvenue dans l'âge ingrat (Welcome to the Dollhouse)

É.-U. 1995. Comédie dramatique de Todd Solondz avec Heather Matarazzo, Daria Kalinina, Matthew Faber. Les frustrations d'une jeune fille de onze ans qui est le souffre-douleur de son entourage alors qu'elle vit un éveil sexuel douloureux. Traitement savamment ironique d'un sujet familier. Souci appréciable de véracité psychologique et sociale. Réalisation discrète mais efficace. Jeu prenant de H. Matarazzo.

13 ans + (langage vulgaire)
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Bienvenue dans l'âge ingrat (Welcome to the Dollhouse)

13 ans + (langage vulgaire) 13 ans + (langage vulgaire)

É.-U. 1995. Comédie dramatique de Todd Solondz avec Heather Matarazzo, Daria Kalinina, Matthew Faber.

Les frustrations d'une jeune fille de onze ans qui est le souffre-douleur de son entourage alors qu'elle vit un éveil sexuel douloureux. Traitement savamment ironique d'un sujet familier. Souci appréciable de véracité psychologique et sociale. Réalisation discrète mais efficace. Jeu prenant de H. Matarazzo.

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Malofilm
Dawn Wiener, une jeune fille de onze ans, ne cesse d'être humiliée, rejetée et incomprise par son entourage. Souvent victime de malentendus, elle subit les remontrances non méritées de ses professeurs, en plus d'être le souffre-douleur de ses camarades de classe. À la maison, elle doit composer avec des parents qui semblent lui préférer sa soeur cadette, tellement plus charmante et jolie. À travers toutes ces frustrations, Dawn doit négocier son entrée dans le monde difficile de l'adolescence, marqué d'un éveil sexuel qui provoque bien des déceptions.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Sur un sujet des plus familiers, le réalisateur signe une oeuvre savamment ironique qui pose un regard empreint d'acuité sur les aléas d'une pré-adolescence douloureuse. Ancré dans un contexte banlieusard dépeint avec juste la bonne dose de recul satirique, l'intrigue est constituée d'anecdotes tantôt cruelles, tantôt hilarantes où se manifeste un souci appréciable de véracité psychologique et sociale. Bien que sa réalisation soit dans l'ensemble assez discrète, l'auteur se montre quand même particulièrement habile à créer des effets ironiques lors des transitions entre scènes. Tout cela étant dit, il faut néanmoins reconnaître que le scénario fait un peu trop rapidement le tour du sujet et a tendance à s'essouffler dans la deuxième partie. L'intérêt du spectateur ne fléchit pas pour autant, grâce à la performance prenante de la jeune Heather Matarazzo.

Texte : Martin Girard

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