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Bully

É.-U. 2001. Drame de moeurs de Larry Clark avec Brad Renfro, Rachel Miner, Nick Stahl. Dans une ville de banlieue en Floride, des adolescents complotent pour tuer un camarade qui les malmène constamment. Récit sordide inspiré d'un fait divers. Approche du sujet peu éclairante sur le plan psychologique. Traitement au réalisme assez percutant. Comédiens au jeu naturel.

16 ans + (violence, érotisme)
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Bully (Bully)

16 ans + (violence, érotisme) 16 ans + (violence, érotisme)

É.-U. 2001. Drame de moeurs de Larry Clark avec Brad Renfro, Rachel Miner, Nick Stahl.

Dans une ville de banlieue en Floride, des adolescents complotent pour tuer un camarade qui les malmène constamment. Récit sordide inspiré d'un fait divers. Approche du sujet peu éclairante sur le plan psychologique. Traitement au réalisme assez percutant. Comédiens au jeu naturel.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Christal Films
Dans une ville de banlieue de la Floride, Marty, un adolescent mou et bonasse, subit sans trop broncher les abus de son copain Bobby, qui cache un coeur de petit sadique sous des dehors de fils de bonne famille. Encouragé par sa nouvelle petite amie Lisa, Marty en vient à nourrir des sentiments meurtriers à l'égard de son camarade. Le jeune couple se met donc à recruter d'autres copains pour l'aider à tendre un piège à Bobby. Un soir, ce dernier est attiré par la bande dans un champ marécageux où il est poignardé mortellement. Dans les jours qui suivent, la peur et la paranoïa s'emparent des jeunes meurtriers qui craignent d'être appréhendés.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le photographe Larry Clark s'est bâti une réputation scandaleuse avec son premier long métrage, Kids. Il poursuit ici dans la même veine provocante en relatant un fait divers sordide. L'auteur entend décrire le désoeuvrement d'une certaine jeunesse abrutie par la drogue et les jeux vidéo. Nul doute que son film possède un certain pouvoir d'évocation. Le milieu de vie des jeunes et les relations qu'ils entretiennent entre eux sont décrits avec réalisme. La mise en scène fait d'ailleurs appel aux techniques d'un certain cinéma naturaliste, dont la caméra à l'épaule. Le résultat exerce un mélange de fascination et de malaise, comme si nous étions invités à épier comme des voyeurs ces personnages en perdition morale. L'auteur ne s'embarrasse ni de psychologie, ni de sensiblerie. Son film ne suscite que des émotions négatives. Et nul doute que Clark l'a voulu ainsi, puisqu'il désire montrer une facette peu enviable de la société américaine, c'est-à-dire la désensibilisation des jeunes face à la violence et à ses répercussions. En cela, le film convainc, surtout qu'il profite d'une équipe de jeunes comédiens au jeu très naturel. Mais une fois cette réalité exposée, l'oeuvre n'offre aucune analyse éclairante, tant sur le plan social qu'humain. La démonstration a donc ses limites.

Texte : Martin Girard

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