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Light It Up

É.-U. 1999. Drame de Craig Bolotin avec Usher Raymond, Forest Whitaker, Rosario Dawson. À la suite de la suspension d'un enseignant, des élèves prennent un policier en otage et se barricadent dans leur école. Thème de la détérioration des écoles publiques desservi par un scénario artificiel. Réalisation clinquante aux effets racoleurs. Interprétation satisfaisante.

13 ans +
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Light It Up (Light It Up)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 1999. Drame de Craig Bolotin avec Usher Raymond, Forest Whitaker, Rosario Dawson.

À la suite de la suspension d'un enseignant, des élèves prennent un policier en otage et se barricadent dans leur école. Thème de la détérioration des écoles publiques desservi par un scénario artificiel. Réalisation clinquante aux effets racoleurs. Interprétation satisfaisante.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
20th Century Fox
Aussitôt entrés dans leur école secondaire de Queens à New York, Lester et Ziggy se frottent au nouvel officier de police, Dante Jackson, chargé de la sécurité. Ils se rendent tout de même à leur cours, mais le local est insalubre et leur enseignant, Ken Knowles, installe la classe dans un café où un hold-up se produit. Knowles agit en héros mais le directeur de l'école le suspend cependant. Exaspérés, Lester et Ziggy prennent l'officier Jackson en otage. Avec quatre autres élèves, ils se barricadent dans l'école et organisent un siège.

L’AVIS DE MEDIAFILM

La détérioration des écoles publiques aux Etats-Unis représente un problème sérieux qui provoque l'insatisfaction de la population étudiante, devenant une cause de décrochage. Un sujet aussi important aurait nécessité un scénario beaucoup plus rigoureux que la construction naïve et artificielle que l'on retrouve ici. L'auteur semble vouloir sensibiliser les adultes autant que les jeunes à cette situation déplorable, mais il ne touchera probablement ni les uns ni les autres avec sa réalisation clinquante bourrée d'effets racoleurs. Le premier acte bouscule les événements dans une escalade manichéenne qui discrédite l'ambition du propos. L'altercation conduisant à la prise d'otage s'avère particulièrement risible, ce qui est bien navrant, car les scènes du siège dans l'école révèlent une attention à la psychologie des personnages qui était absente au départ. Les choses se gâtent à nouveau dans le dénouement, où la tragédie attendue par la mort d'un élève se voit court-circuitée par la maladresse de la mise en scène qui contredit cette intention. Malgré tout, les jeunes interprètes se révèlent tous satisfaisants.

Texte : André Caron

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