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Propaganda

Turq. 1999. Comédie dramatique de Sinan Cetin avec Kemal Sunal, Metin Akpinar, Meltem Cumbul. En 1948 dans le Sud-Est de la Turquie, un douanier doit ériger une frontière qui sépare son village natal en deux. Situation absurde inspirée de faits vécus. Critique cinglante émaillée de moments cocasses. Réalisation assez efficace. Bons interprètes.

Général
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Propaganda (Propaganda)

Général Général

Turq. 1999. Comédie dramatique de Sinan Cetin avec Kemal Sunal, Metin Akpinar, Meltem Cumbul.

En 1948 dans le Sud-Est de la Turquie, un douanier doit ériger une frontière qui sépare son village natal en deux. Situation absurde inspirée de faits vécus. Critique cinglante émaillée de moments cocasses. Réalisation assez efficace. Bons interprètes.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
K-Films Amérique
En 1948, le douanier Mehti revient dans son village natal du Sud-Est de la Turquie, avec la mission d'ériger un poste-frontière. Mais la ligne de démarcation tracée par les fonctionnaires de la capitale Ankara coupe le village en deux. Ainsi, la maison de Rahim, le seul médecin de la région et grand ami de Mehti, se retrouve de l'autre côté de la frontière. Cette situation compromet le mariage prévu entre la fille enceinte du médecin et le fils du douanier. Désavoué par les siens, Mehti doit alors choisir entre son sens du devoir et son amitié pour Rahim.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Sinan Cetin tourne depuis plus de vingt ans, mais PROPAGANDA est son premier film à connaître une sortie en salles au Québec. Il faut dire que son succès sans précédent en Turquie constituait un solide argument de vente. De fait, il s'agit d'une oeuvre éminemment plaisante et accessible, qui raconte une histoire tour à tour amusante, touchante et mouvementée. Partant d'une situation totalement absurde, qui serait pourtant inspirée de faits véridiques, l'auteur en profite pour fustiger les fonctionnaires obtus et les militaires avides de pouvoir. Par ailleurs, la séparation concrète du village par les barbelés provoque plusieurs événements d'une belle cocasserie. Toutefois, le patriotisme exacerbé de la scène finale laisse perplexe, compte tenu que l'action se déroule dans une région habitée par des Kurdes, réputés pour leur séparatisme et leur opposition systématique au gouvernement turc. Du coup, le titre du film prend un tout nouveau sens. Quoi qu'il en soit, la mise en scène s'avère simple et efficace, avec cependant quelques baisses de rythme. Quant à l'interprétation, elle se révèle fort satisfaisante.

Texte : Louis-Paul Rioux

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