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Bonjour l'amour (The Sweetest Thing)

Dimanche 05 Mai à 11:20 | Cinépop

É.-U. 2002. Comédie sentimentale de Roger Kumble avec Cameron Diaz, Christina Applegate, Thomas Jane. En compagnie de sa meilleure amie, une jeune femme volage s'embarque dans une aventure rocambolesque pour retrouver celui qu'elle croit être l'homme de sa vie. Scénario éculé. Humour vulgaire sans invention. Mise en scène décevante. C. Diaz amusante malgré un rôle plutôt insipide.

13 ans +
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Bonjour l'amour (The Sweetest Thing)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2002. Comédie sentimentale de Roger Kumble avec Cameron Diaz, Christina Applegate, Thomas Jane.

En compagnie de sa meilleure amie, une jeune femme volage s'embarque dans une aventure rocambolesque pour retrouver celui qu'elle croit être l'homme de sa vie. Scénario éculé. Humour vulgaire sans invention. Mise en scène décevante. C. Diaz amusante malgré un rôle plutôt insipide.

Incapable de s'engager, Christina Walters évite les rapports sérieux avec les hommes. Un soir, elle et son amie Courtney emmènent leur copine Jane dans un bar afin de la consoler d'une peine d'amour. Christina fait alors la rencontre de Peter, un séduisant jeune homme qui n'a pas peur de lui dire ses quatre vérités. Regrettant le lendemain de ne pas avoir tenté le tout pour le tout avec lui, Christina se laisse convaincre par Courtney de s'embarquer dans une aventure rocambolesque pour le retrouver. Débarquant au beau milieu de ce qu'elles pensent être le mariage de Roger, le frère de Peter, les deux jeunes femmes font une découverte stupéfiante au sujet de ce dernier. Après une série de quiproquos, l'amour attendra pourtant Christina au bout du chemin.

L’AVIS DE MEDIAFILM

D'une insipidité navrante, THE SWEETEST THING est le premier long métrage issu de l'imagination de Nancy M. Pimental, scénariste de l'émission humoristique américaine SOUTH PARK. Le film est à l'image de la série, vulgaire et très «politiquement incorrect», mais sans toutefois bénéficier de l'inventivité scénaristique de son modèle. En fait, la trame narrative ne fait preuve d'aucune inspiration. Les gags éculés, bassement grossiers, sont exploités au maximum. Les personnages manquent de chair, leurs remises en question (bien minces) ont été explorées mille fois au cinéma. La scénariste et le réalisateur ont peut-être voulu provoquer le spectateur en montrant une amitié féminine soi-disant libérée; pourtant, ils finissent vite par se rabattre sur les clichés d'usage (Christina, aussi émancipée soit-elle, rêve au mariage). Seul élément rédempteur de ce fiasco: les interprètes, en particulier Cameron Diaz qui, grâce à son naturel plein de fraîcheur, excelle encore une fois dans un rôle de tête folle. Vivement un personnage plus étoffé pour faire honneur à son talent.

Texte : Claire Valade

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