All. 1991. Drame psychologique de Percy Adlon avec K.D. Lang, Rosel Zech, Chuck Connors. En Alaska, une jeune métisse aux allures d'androgyne se lie d'amitié avec une bibliothécaire d'origine est-allemande qui vit dans l'ombre d'un passé tragique. Récit assez mince. Exercice de style donnant préséance à la forme. Montage elliptique. Jeu sobre et austère des deux protagonistes.
En Alaska, une jeune métisse aux allures d'androgyne se lie d'amitié avec une bibliothécaire d'origine est-allemande qui vit dans l'ombre d'un passé tragique. Récit assez mince. Exercice de style donnant préséance à la forme. Montage elliptique. Jeu sobre et austère des deux protagonistes.
Bien que le récit de SALMONBERRIES soit assez mince, ce dernier film de Percy Adlon retient l'attention par sa poésie, sa création d'atmosphère et ses effets de style. Il s'agit donc avant tout d'un essai visuel qui donne préséance à la forme pour livrer un discours sur l'amitié, l'amour et la découverte de soi. Ainsi, les paysages désertiques de l'Arctique et le montage elliptique en disent plus long sur la solitude des deux héroïnes que le dialogue des actrices. Le jeu de ces dernières, sobre et austère, s'accorde bien au ton du film.
Texte : Johanne Larue