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Eclipse

Can. 1994. Drame de moeurs de Jeremy Podeswa avec Von Flores, John Gilbert, Pascale Montpetit. À l'approche d'une éclipse solaire, des Torontois vivent une série de rencontres intimes spontanées. Carrousel ludique présentant une vision glacée et contemporaine de l'amour physique. Structure platement répétitive. Une certaine sophistication photographique. Interprétation détachée.

18 ans +
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Eclipse (Eclipse)

18 ans + 18 ans +

Can. 1994. Drame de moeurs de Jeremy Podeswa avec Von Flores, John Gilbert, Pascale Montpetit.

À l'approche d'une éclipse solaire, des Torontois vivent une série de rencontres intimes spontanées. Carrousel ludique présentant une vision glacée et contemporaine de l'amour physique. Structure platement répétitive. Une certaine sophistication photographique. Interprétation détachée.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Les Films Séville
A l'approche d'une éclipse solaire, des Torontois vivent une série de rencontres intimes spontanées. Un prostitué asiatique offre ses services à un homme d'âge mûr qui a ensuite une liaison avec sa domestique. Durant des cours d'anglais, celle-ci se donne à un réfugié, lequel, par la suite, séduit la femme de son avocat. Ce dernier retrouve dans une chambre d'hôtel un étudiant homosexuel qui filme sur vidéo diverses personnes se préparant à vivre le phénomène astronomique.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le Torontois Jeremy Podeswa a repris à son compte le principe du film LA RONDE de Max Ophuls qui consiste à instaurer une interaction entre un individu et un autre, puis de suivre ce dernier avec une tierce personne, qui sera à son tour observée dans une autre relation,...et ainsi de suite jusqu'au moment où la boucle est fermée lorsque le dernier protagoniste croise le premier apparu à l'écran. Situé en pleine ère du sida, ECLIPSE réactualise ce carrousel ludique en présentant une vision glacée et toute contemporaine de l'amour physique entre individus qui n'ont en fait qu'un point en commun: leur solitude. Une certaine sophistication décorative et photographique ne réussit pourtant pas à effacer l'impression de vide qu'une structure platement répétitive laisse planer. L'humeur volontairement blasée des interprètes est sans conteste symptomatique de l'état actuel du «marché de l'amour», mais elle ne suffit pas à exprimer toute la complexité de ce problème de société.

Texte : Christian Depoorter

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