Go to main content
Default image
4

Trois Jours (Trys Dienos)

Litu. 1991. Drame psychologique de Sharunas Bartas avec Katerina Golubeva, Audrius Stonys, Rima Latypova. Deux amis errent pendant trois jours dans une ville portuaire morne où ils font la rencontre de deux jeunes filles russes. Intrigue minimaliste offrant une réflexion sur la dérive et l'errance. Atmosphère étouffante empreinte de désespoir. Rythme très lent. Jeu un peu figé des interprètes.

Non disponible
4

Trois Jours (Trys Dienos)

Non disponible Non disponible

Litu. 1991. Drame psychologique de Sharunas Bartas avec Katerina Golubeva, Audrius Stonys, Rima Latypova.

Deux amis errent pendant trois jours dans une ville portuaire morne où ils font la rencontre de deux jeunes filles russes. Intrigue minimaliste offrant une réflexion sur la dérive et l'errance. Atmosphère étouffante empreinte de désespoir. Rythme très lent. Jeu un peu figé des interprètes.

Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Max Films
Quittant leur village natal, deux amis prennent le train qui les conduit dans la ville portuaire russe de Kaliningrad. Ils y font la rencontre de deux jeunes filles, dont l'une accompagne un marin complètement saoul. Ils tentent de s'inscrire dans un hôtel mais se voient refuser l'entrée, trouvent refuge dans la cave de l'établissement, puis dans un appartement abandonné. Ils erreront ainsi pendant trois jours dans cette ville triste et morne.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Les films des pays baltes sont pour ainsi dire inconnus du public nord-américain, mais l'éclatement de l'ex-empire soviétique semble faire éclore de nouveaux cinémas nationaux. Le jeune réalisateur lituanien Sharunas Bartas a tourné son premier long métrage au lendemain de l'indépendance de son pays (toutefois toujours sous surveillance militaire russe à l'époque). Cette première oeuvre se révèle étonnante à plus d'un titre; ainsi, en dépit d'une intrigue minimaliste, Bartas nous livre sans explication une réflexion sur la dérive et l'errance d'une jeunesse perdue dans un pays laissé presque à l'abandon. Il s'en dégage un profond sentiment de désespoir, exacerbé par un rythme très lent et l'atmosphère étouffante des images, des sons et des décors. Filmant avec un budget plus que réduit, le cinéaste inscrit son style dans la foulée de certains grands cinéastes de l'Europe de l'Est et des Balkans, recourant à de longs plans fixes, montrant des comédiens parlant très peu (puisqu'on leur demande d'exprimer l'indicible). L'interprétation se révèle de ce fait quelque peu figée.

Texte : Jean Beaulieu

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3