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The Watermelon Woman

É.-U. 1996. Comédie sentimentale de Cheryl Dunye avec Cheryl Dunye, Guinevere Turner, Valerie Walker. Fascinée par une actrice noire et lesbienne peu connue, une employée de club vidéo rêve de réaliser un documentaire sur sa vie. Scénario maladroit pavé de bonnes intentions. Mélange peu réussi de fiction et de faux documentaire. Réalisation approximative. Interprétation forcée.

13 ans +
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The Watermelon Woman (The Watermelon Woman)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 1996. Comédie sentimentale de Cheryl Dunye avec Cheryl Dunye, Guinevere Turner, Valerie Walker.

Fascinée par une actrice noire et lesbienne peu connue, une employée de club vidéo rêve de réaliser un documentaire sur sa vie. Scénario maladroit pavé de bonnes intentions. Mélange peu réussi de fiction et de faux documentaire. Réalisation approximative. Interprétation forcée.

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Pays :
Distributeur :
Del Fuego
Employée dans un club vidéo, l'Afro-Américaine Cheryl découvre les films d'une actrice peu connue qui a fait carrière dans les années 40. La jeune femme cherche alors à en savoir plus sur cette comédienne, de race noire comme elle, et qui semble avoir eu une relation sentimentale avec une réalisatrice de race blanche. La cinéaste qui dort en Cheryl rêve de tourner un documentaire sur la vie de cette artiste.

L’AVIS DE MEDIAFILM

La jeune lesbienne afro-américaine Cheryl Dunye s'engage ici dans une démarche de réappropriation historique d'une culture, soit celle des femmes noires et lesbiennes dans le cinéma américain des années 30 et 40. Intentions louables s'il en est, mais pauvrement servies par un scénario qui multiplie trop de maladresses. Ainsi, la réalisatrice élabore son entreprise autour d'un projet de documentaire sur une actrice fictive, qu'elle assortit d'une intrigue sentimentale sans grand intérêt. Bien que se voulant une illustration du traitement réservé aux Noirs par Hollywood, la fabulation de Cheryl Dunye sur le sort de cette comédienne indiffère plus qu'autrement. Les pseudo-informations sur son vécu sentent le fabriqué et sa personnalité demeure impénétrable, rendant ainsi difficile toute forme d'empathie. Quant à la mise en scène, elle pourrait être qualifiée d'approximative. Et malgré la brièveté du film, le spectateur risque de languir rapidement devant la pauvreté des dialogues et l'aspect un peu forcé de l'interprétation.

Texte : Alain Dubeau

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