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Les Frères Falls (Twin Falls Idaho)

É.-U. 1998. Drame psychologique de Michael Polish avec Michael Polish, Mark Polish, Michele Hicks. Une prostituée rencontre deux frères siamois rattachés au niveau du torse et tombe amoureuse de l'un d'eux. Sujet insolite traité avec nuance. Ton feutré au rythme lent. Récit sans trop d'allant. Jeu sobre des interprètes.

Général
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Les Frères Falls (Twin Falls Idaho)

Général Général

É.-U. 1998. Drame psychologique de Michael Polish avec Michael Polish, Mark Polish, Michele Hicks.

Une prostituée rencontre deux frères siamois rattachés au niveau du torse et tombe amoureuse de l'un d'eux. Sujet insolite traité avec nuance. Ton feutré au rythme lent. Récit sans trop d'allant. Jeu sobre des interprètes.

Année :
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Distributeur :
Blackwatch
Penny, une jeune prostituée, se retrouve dans une chambre d'hôtel avec deux clients inusités: Blake et Francis Falls, des jumeaux rattachés l'un à l'autre au niveau du torse. Les frères siamois célèbrent ce jour-là leur 25 ans. D'abord rebutée, Penny surmonte son dégoût pour prendre soin de Francis qui est souvent malade, alors que Blake est toujours en santé, bien qu'ils partagent certains organes. La jeune femme tombe peu à peu amoureuse de Blake, ce qui pour la première fois provoque un profond malaise entre les deux frères.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Un sujet aussi insolite aurait pu facilement bifurquer vers le sensationnalisme et le mauvais goût, ce que les frères Polish évitent fort heureusement. Ils adoptent plutôt la voie de l'étude psychologique et parviennent à illustrer subtilement les nuances qui existent entre les deux personnalités des jumeaux, qu'ils interprètent eux-mêmes. Leur performance à l'écran s'avère assez fascinante à regarder, affichant une connivence et une coordination de mouvements qui ne sont jamais prises en défaut. Leur scénario manque cependant d'allant et de cohésion, surtout dans la deuxième partie où des personnages excentriques surgissent dans le récit pour disparaître aussitôt. De plus, un certain pathos s'immisce dans le dernier acte, ce qui induit une artificialité incongrue en fin de parcours. La réalisation cultivait pourtant jusque là un ton feutré qui reposait sur une utilisation précise du cadrage et un rythme intentionnellement lent. L'exercice demeure tout de même probant et pose des questions valables sur une dépendance affective poussée à l'extrême. Les interprètes font preuve d'une sobriété un peu appuyée.

Texte : André Caron

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