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Le Saint de Manhattan (The Saint of Fort Washington)

É.-U. 1993. Drame de Tim Hunter avec Danny Glover, Matt Dillon, Rick Aviles. L'amitié entre un jeune schizophrène et un vétéran du Vietnam, tous deux itinérants dans les rues de New York. Sujet abordé avec sincérité mais de façon banale et superficielle. Illustration plutôt impersonnelle. Composition attachante de D. Glover.

Général
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Le Saint de Manhattan (The Saint of Fort Washington)

Général Général

É.-U. 1993. Drame de Tim Hunter avec Danny Glover, Matt Dillon, Rick Aviles.

L'amitié entre un jeune schizophrène et un vétéran du Vietnam, tous deux itinérants dans les rues de New York. Sujet abordé avec sincérité mais de façon banale et superficielle. Illustration plutôt impersonnelle. Composition attachante de D. Glover.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Warner Bros.
Tout juste sorti d'un hôpital psychiatrique, Matthew, un jeune homme atteint de schizophrénie, passe la nuit dans un refuge pour sans-abri. Il y fait la connaissance de Jerry, un vétéran du Vietnam qui est réduit à la clochardisation depuis des années. Vagabond philosophe au grand coeur, Jerry se fait bientôt le protecteur de Matthew qu'il traite comme son fils adoptif. Installés avec d'autres démunis dans un immeuble abandonné, les deux hommes espèrent pouvoir un jour se payer un vrai logement grâce à l'argent qu'ils gagnent en lavant les pare-brise des voitures au coin des rues. Mais un soir de grand froid, des policiers obligent Matthew a demeurer dans un refuge où il sera mortellement blessé par un voyou.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Les studios hollywoodiens s'intéressent rarement au phénomène des sans-abri, un sujet qui ne se prête guère au spectacle de divertissement. Voilà pourquoi on aimerait faire preuve d'une certaine indulgence envers ce film-ci, d'autant plus qu'il s'agit à l'évidence d'une production conçue avec sincérité. Mais comment ne pas déplorer le caractère superficiel et la banalité du traitement? Les auteurs hésitent beaucoup trop à plonger franchement dans le monde triste et déprimant des clochards, préférant plutôt un portrait aseptisé qui ne fait qu'effleurer la réalité. Le film en est donc réduit à une très simple et gentille histoire d'amitié, illustrée de façon plutôt impersonnelle. Danny Glover offre une composition attachante.

Texte : Martin Girard

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