É.-U. 1994. Drame de moeurs de Michael Tolkin avec Peter Weller, Judy Davis, Patrick Bauchau. Un couple de yuppies qui traverse une crise financière et conjugale cherche réconfort dans la philosophie du "nouvel âge". Portrait ironique d'un mode de vie branché et matérialiste. Narration alerte. Quelques artifices. Élégance un peu froide convenant bien au sujet. Interprétation vigoureuse.
Un couple de yuppies qui traverse une crise financière et conjugale cherche réconfort dans la philosophie du "nouvel âge". Portrait ironique d'un mode de vie branché et matérialiste. Narration alerte. Quelques artifices. Élégance un peu froide convenant bien au sujet. Interprétation vigoureuse.
• Après avoir exploré les thèmes du fanatisme religieux et du fondamentalisme dans The Rapture, Michael Tolkin s'intéresse à un autre univers baigné de mysticisme. Le cinéaste adopte un ton passablement ironique qui ne laisse aucun doute sur le peu de crédibilité qu'il accorde au mouvement à la mode du "nouvel âge". Son scénario fait le procès de gens riches et branchés qui prennent conscience du vide de leur existence au moment même où leur univers matérialiste s'écroule. Des dialogues bien écrits et une construction narrative alerte maintiennent l'intérêt du spectateur, même si l'exercice n'est pas dénué d'artifices. La réalisation possède l'élégance un peu froide qui convient au sujet et les interprètes jouent vigoureusement.
Texte : Martin Girard