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La Chute du faucon noir (Black Hawk Down)

É.-U. 2001. Drame de guerre de Ridley Scott avec Josh Hartnett, Ewan McGregor, Tom Sizemore. En 1993, durant la guerre civile en Somalie, des soldats américains participent à un raid aux conséquences désastreuses. Scénario inspiré de faits réels. Reconstitution réaliste et percutante de la bataille. Traitement sans substance psychologique et politique. Spectacle saisissant sur le plan technique. Jeu vigoureux.

13 ans + (violence)
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La Chute du faucon noir (Black Hawk Down)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 2001. Drame de guerre de Ridley Scott avec Josh Hartnett, Ewan McGregor, Tom Sizemore.

En 1993, durant la guerre civile en Somalie, des soldats américains participent à un raid aux conséquences désastreuses. Scénario inspiré de faits réels. Reconstitution réaliste et percutante de la bataille. Traitement sans substance psychologique et politique. Spectacle saisissant sur le plan technique. Jeu vigoureux.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Ken Nolan
D'après le livre de Mark Bowden
Photographie :
Musique :
Montage :
En 1993, alors qu'une guerre civile ravage la Somalie, les efforts de l'ONU pour soulager la famine qui menace la population se heurtent à la dictature du seigneur de guerre Mohammed Farah Aidid, dont les hommes détournent les vivres destinées aux affamés. Le 13 octobre, des soldats d'élite de l'armée américaine organisent un raid dans le centre de Mogadiscio afin de kidnapper deux lieutenants du dictateur. Mais l'opération tourne au désastre lorsque les Somaliens, nombreux et bien armés, abattent deux hélicoptères Black Hawk, forçant les bataillons américains au sol à avorter leur mission originale pour secourir les pilotes. Pris en souricière dans les rues de la capitale, les jeunes militaires américains auront fort à faire pour battre en retraite.

L’AVIS DE MEDIAFILM

De la part du producteur Jerry Bruckheimer, à qui l'on doit notamment PEARL HARBOR et TOP GUN, on ne pouvait guère s'attendre à une évocation nuancée de cette bataille qui a fait 19 victimes parmi les militaires américains, mais plus de 1000 morts parmi les Somaliens. Or, ces derniers ne sont que des pantins dans le film, de la chair à canon ou des tireurs anonymes, face aux héros américains, tous dépeints comme sans peur et sans reproche. Le film n'a aucune substance psychologique ou politique. On a parfois presque l'impression de regarder un western, où les cow-boys sont remplacés par des marines et les Indiens par les Somaliens. Malgré tout, il faut reconnaître que le spectacle est saisissant sur le plan de l'exécution technique. Sans trop recourir à des effets de style gratuits, Ridley Scott offre une reconstitution réaliste et percutante de la bataille, ne lésinant pas sur la description graphique des horreurs du combat. Une fois l'affrontement engagé entre les Américains et les Somaliens, il ne reste plus aucune place pour développer les personnages. Mais le jeu vigoureux et très convaincu des interprètes participent quand même aux efforts du réalisateur pour offrir un spectacle musclé.

Texte : Martin Girard

Revue de presse

À la limite du tolérable

(...) c'est la chorégraphie de l'horreur. (...) Aux commandes, le général Ridley Scott. (...) Une réalisation soignée au quart de tour, des images qui nous (...) bouleversent. (...) Devant tant de haine et de courage, tant de rigueur et de connerie, le grand frisson de l'écoeurement nous quitte à peine.

Chute du faucon noir, La Ridley Scott

Atrocités de la guerre

Un FULL METAL JACKET, sans la critique au vitriol de l'armée; un APOCALYPSE NOW, sans la dénonciation de la folie guerrière. BLACK HAWK DOWN se mesure aisément aux meilleurs films de guerre, (...) mais il lui manque une chose [essentielle]: le doute.

Chute du faucon noir, La Ridley Scott

Grosse Production de série

(...) malgré l’audace de son sujet, (...) [c']est (...) une production de série, et un film de propagande de plus. Le réalisme des combats est impressionnant, mais le discours du film ne fait qu’appuyer la nécessité de l’interventionnisme des États-Unis devant les déficiences de l’ONU.

Chute du faucon noir, La Ridley Scott

Beau mais partial

Ridley Scott (...) se préoccupe (...) très peu des Somaliens, vaguement réunis dans le clan des méchants et massacrés indifféremment... Son seul véritable souci est visiblement de renouveler l'art de filmer la guerre. Il y réussit. (...) Mais la beauté visuelle [du film] cache mal un certain aveuglement.

Chute du faucon noir, La Ridley Scott

Le Jour le plus long

(...) le film de Scott participe d'une esthétique gore aussi audacieuse qu'inutile. (...) Un autre film américain qui filme moins la guerre que "le spectacle de la guerre". Restent la cohérence de ce spectacle, (...) la direction d'acteurs expérimentés où aucune vedette ne semble faire son tour de piste.

Chute du faucon noir, La Ridley Scott

Concentré de guerre

(...) Bruckheimer, (...) on le sent, voulait coiffer au poteau Coppola et Spielberg. La tension qui se maintient durant la première heure; la couleur sable des images; (...) la musique étonnament sobre; (...) on parle d'un bon film d'action, sans doute. Mais d'un petit film de guerre.

Chute du faucon noir, La Ridley Scott

L'Opération Somalie revue et arrangée

Si APOCALYPSE NOW était la mauvaise conscience de l'Amérique, LA CHUTE DU FAUCON NOIR est sa défaite glorieuse et "morale". Le film de Ridley Scott (...) [raconte] (jusqu'à l'écoeurement) 24 heures d'une bataille acharnée. (...) [Mais c'est] une histoire tronquée et caricaturale.

Chute du faucon noir, La Ridley Scott

Un Film américain pour les Américains

La construction des décors (...) et toute la reconstitution des lieux (...) ont été réalisées très scrupuleusement. Reste pourtant l'essentiel: rien n'est dit sur les origines du conflit, (...) rien n'est dit du rôle joué par le président Siyad Barré, presque rien (...) sur l'opération humanitaire "Restore Hope".

Chute du faucon noir, La Ridley Scott

Ridley Scott remet au goût du jour le film de propagande

La production de Jerry Bruckheimer (...) offre peut-être le combat le plus long et le plus astucieusement chorégraphié de l'histoire du cinéma. (...) Son idéologie contestable nous ramène aussi aux pires heures du cinéma de propogande américain.

Chute du faucon noir, La Ridley Scott

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