É.-U. 1976. Drame fantastique de Brian De Palma avec Sissy Spacek, Piper Laurie, Betty Buckley. Victime d'une cruelle plaisanterie, une adolescente utilise ses dons de télékinésie pour une horrible vengeance. Scénario mêlant habilement horreur, psychologie et mélodrame. Réalisation pleine de maestria. Séquence du bal particulièrement remarquable. S. Spacek excellente dans le rôle-titre.
Victime d'une cruelle plaisanterie, une adolescente utilise ses dons de télékinésie pour une horrible vengeance. Scénario mêlant habilement horreur, psychologie et mélodrame. Réalisation pleine de maestria. Séquence du bal particulièrement remarquable. S. Spacek excellente dans le rôle-titre.
Brian De Palma (OBSESSION, PHANTOM OF THE PARADISE) se cantonne décidément dans le suspense et le fantastique, mais il le fait avec suffisamment de talent pour qu'on suive sa carrière avec intérêt. Il s'attache ici à des phénomènes métapsychiques dont il tire le maximum de tension en les situant dans un contexte des plus ordinaires, celui d'un «high school». Le suspense est bien ménagé et les effets s'avèrent d'une efficacité surprenante. La beauté fragile de la jeune Sissy Spacek est fort bien utilisée dans le climat du récit.
Texte : Robert-Claude Bérubé
Par : Jason Plante, Gatineau
TOUT a ete dit et redit par MediaFilm et ce fan qui ne se GENE PAS de dire ce qu'il pense, Donald, sur votre mur. C'est avant tout un film "antechrist", dans le fashion des films "fleur-de-peau" des annees 70. De nombreux talents ont ete propulses par ce film-culte du cinema d'horreur: En commencant par Sissy Spacek, dans son role le plus "psycho", Amy Irving, Nancy Allen et le reste. Dans le fashion des drames d'horreur des annees 70-80, plusieurs bombes y sont nees (pensez a Johnny Depp et son premier Freddy). Et la scene d'applaudissements sans arrets; TOUT LE MONDE EN PARLE!!! Bref, un film encore d'epoque, je lui donne genereusement un...
J'attribue à ce film la Cote
Par : Donald Bilodeau, Anjou
Le film CARRIE de Brian De Palma, basé sur le premier roman de Stephen King, est pour moi un pur chef-d'oeuvre, tant dans l'interprétation que du côté de la réalisation. Sissy Spacek y est en tout point superbe et sa transformation (physique tout autant que personnelle), lors de la fameuse scène du bal, ne peut laisser personne indifférent. Après 15 ans d'absence, Piper Laurie effectuait un retour sur grand écran avec ce film et... quel retour ! Comment ne pas être traumatisé par ce personnage à la fois inquiétant, obsédé par la religion et imbibé de folie qu'est Margaret White... Mais au-delà de ces deux grandes actrices, il y a une belle brochette de nouveaux venus qui allaient, plus tard, connaître de belles carrières : John Travolta, Amy Irving, Nancy Allen, en plus de la charmante Betty Buckley dans le rôle de l'attendrissante professeure de gymnastique, seule véritable alliée de la petite Carrie. Quant à la réalisation de Brian De Palma (en y incluant tout le volet technique de la scène du bal, incroyablement bien filmé), c'est tout simplement de la haute voltige, d'une grande qualité. Tout comme la trame musicale de Pino Donaggio.
J'attribue à ce film la Cote
Auteur inconnu - ROC
Ce nouveau film de Brian de Palma continue à affirmer [sa] maîtrise technique (...): rigueur de la mise en scène, excellence des "effets", de l'interprétation, de la musique.
(Texte paru en 1977)
Auteur inconnu - La Libre Belgique
(...) On préfère la longue séquence du bal, avec sa lente et progressive montée dans le suspense. Musique pop, emploi expressionniste de la couleur, mouvante, bigarrée, utilisation du «ralenti» et, épisodiquement, suppression de la parole: ces moyens se conjuguent habilement pour créer une atmosphère onirique (...) assez prenante.
(Texte paru en 1977)
Serge Dussault - La Presse
(...) si CARRIE est mieux réussi que OBSESSION [son film précédent], il le doit en grande partie au talent d'une nouvelle venue, Sissy Spacek qui se tire à merveille d'un rôle casse-cou. [Elle] passe du refoulement le plus morbide à l'épanouissement total, puis à la colère presque divine, avec une maîtrise parfaite.
(Texte paru en 1976)
André Leroux - Le Devoir
CARRIE ne laissera personne indifférent car il s'agit d'un film percutant, démentiel, puissant et foudroyant qui nous force à réagir viscéralement, à nous impliquer affectivement et à participer spontanément. (...) De Palma n'a jamais exploité aussi efficacement, aussi pleinement, aussi poétiquement, aussi intensément et aussi originalement tous les pouvoirs expressifs du cinéma.
(Texte paru en 1976)
Andrew Sarris - The Village Voice
De Palma's treatment is therefore more ceremonial than suspenseful, even though he shows us all the implements of degradation and destruction long before he uses them. The nice girl that has always haunted De Palma's nervous entertainments appears here in her most tremulously vulnerable form.
(Texte paru en 1976)
Anne Constanty - Le Jour
Un film remarquable, merveilleusement joué, un côté humain rarement rencontré dans ce genre de films.
(Texte paru en 1977)
R. B. - Le Point
(...) un maître du suspense comme Brian de Palma (...) tire le maximum d'effets [des dons paranormaux de Carrie]. La vengeance de Carrie White contre ses condisciples est bâtie comme une tragédie élisabéthaine ou un conte gothique. Elle atteint le lyrisme de certains opéras cataclysmiques où se déchaîne le feu de Dieu. Elle finit, à la lettre, par un bain de sang.
(Texte paru en 1977)
Par : Alexis Laperle, Sherbrooke
Mélange de teen movie et d'horreur remarquable. Séquence du bal mémorable. Interprétation dans le ton.
J'attribue à ce film la Cote