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Diabolique

É.-U. 1996. Drame policier de Jeremiah Chechik avec Sharon Stone, Isabelle Adjani, Chazz Palminteri. L'épouse et la maîtresse d'un directeur d'école tyrannique s'unissent pour l'éliminer. Remake de qualité inférieure d'un classique du cinéma français. Suspense tiède et mécanique. Réalisation polie mais froide. Jeu assuré de S. Stone.

13 ans + (violence)
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Diabolique (Diabolique)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 1996. Drame policier de Jeremiah Chechik avec Sharon Stone, Isabelle Adjani, Chazz Palminteri.

L'épouse et la maîtresse d'un directeur d'école tyrannique s'unissent pour l'éliminer. Remake de qualité inférieure d'un classique du cinéma français. Suspense tiède et mécanique. Réalisation polie mais froide. Jeu assuré de S. Stone.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Don Roos
D'après le roman de Boileau-Narcejac
D'après l'oeuvre de Henri-Georges Clouzot
Photographie :
Musique :
Montage :
Mia et Nicole sont respectivement l'épouse et la maîtresse du tyrannique directeur d'école Guy Baran. Elles unissent leurs efforts pour éliminer ce dernier en le noyant dans une baignoire pour ensuite le jeter dans une piscine. Mais les deux femmes s'aperçoivent dans les jours qui suivent que le corps a disparu. D'autres événements mystérieux viennent bientôt troubler la quiétude fragile des deux complices.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Une fois de plus, les Américains livrent un remake de qualité inférieure d'un classique du cinéma. Le célèbre suspense de Henri-Georges Clouzot est devenu, à juste titre, une des oeuvres marquantes de l'histoire du cinéma de terreur. Or, avec une intrigue pourtant semblable, Jeremiah Chechik n'offre qu'un suspense tiède et mécanique qui arrive difficilement à accrocher l'intérêt. De plus, l'auteur va même jusqu'à tricher à quelques occasions dans sa façon de montrer les événements afin de tromper le spectateur. Cette nouvelle version se distingue de l'ancienne par son discours féministe artificiel et forcé, ainsi que par l'ajout d'un rebondissement de dernière minute qui fait basculer le film dans un grand-guignol ridicule. L'ensemble est techniquement poli mais froid. Jouant avec aplomb, Sharon Stone domine l'interprétation face à une Isabelle Adjani mal dirigée.

Texte : Martin Girard

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