Sliver

É.-U. 1993. Drame policier de Phillip Noyce avec Sharon Stone, William Baldwin, Tom Berenger. Une jeune éditrice qui demeure depuis peu dans un gratte-ciel de Manhattan soupçonne tour à tour deux de ses voisins d'être des meurtriers. Scénario érotico-policier plutôt vide. Recherche d'effets gratuits. Sophistication décorative et photographique. Jeu affecté des interprètes.

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13 ans + (érotisme)

É.-U. 1993. Drame policier de Phillip Noyce avec Sharon Stone, William Baldwin, Tom Berenger.

Une jeune éditrice qui demeure depuis peu dans un gratte-ciel de Manhattan soupçonne tour à tour deux de ses voisins d'être des meurtriers. Scénario érotico-policier plutôt vide. Recherche d'effets gratuits. Sophistication décorative et photographique. Jeu affecté des interprètes.

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Genre :

Drame policier

Année :

1993

Durée :

107 min.

Réalisation :

Phillip Noyce

Photographie :

Vilmos Zsigmond

Musique :

Howard Shore

Montage :

Richard Francis-Bruce
William Hoy

Pays :

États-Unis

Distributeur :

Paramount

Interprètes :

Sharon Stone
William Baldwin
Tom Berenger
Martin Landau

Après son divorce, l'éditrice de livres Carly Norris a loué dans un gratte-ciel de Manhattan un appartement dont la locataire précédente s'est tuée en tombant de son balcon. Un voisin auteur de best-sellers, Jack Landsford, ne croit pas à la version de l'accident. Carly, qui a rejeté les avances de ce dernier, s'engage dans une liaison avec un autre voisin, le charmant et étrange Zeke Hawkins. Pourtant, elle ne peut s'empêcher de les soupçonner l'un et l'autre d'être impliqués dans tes deux autres morts dont le building est le théâtre, surtout lorsqu'elle découvre que Zeke utilise un circuit de caméras pour observer les faits et gestes de tous.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Mettant à profit la notoriété du scénariste de BASIC INSTINCT et l'image de femme fatale que Sharon Stone s'est bâtie grâce à ce film, Phillip Noyce joue dans le même genre de créneau érotico-policier, où la recherche gratuite d'effets remplace le plus souvent la rigueur narrative. Une certaine sophistication décorative et photographique tente bien de donner une valeur apparente à un sujet plutôt vide qui ne se démarque en rien de la production de série B. Le résultat apparaît ainsi assez vain en dépit des moyens mis en oeuvre par la réalisation technique. Les interprètes s'attachent à croire à leur personnage, mais ne peuvent pas toujours se départir d'un jeu affecté qui ne trahit guère d'émotion.

Texte : Christian Depoorter

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