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Dance Me Outside

Can. 1994. Drame de moeurs de Bruce McDonald avec Ryan Rajendra Black, Adam Beach, Jennifer Podemski. De jeunes Amérindiens veulent se venger d'un Blanc qui a passé un an seulement en prison après avoir tué une jeune fille de leur tribu. Conflits interraciaux traités avec un soupçon d'ironie. Scénario éparpillé. Traitement désinvolte et vigoureux. Jeunes interprètes enthousiastes.

Général
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Dance Me Outside (Dance Me Outside)

Général Général

Can. 1994. Drame de moeurs de Bruce McDonald avec Ryan Rajendra Black, Adam Beach, Jennifer Podemski.

De jeunes Amérindiens veulent se venger d'un Blanc qui a passé un an seulement en prison après avoir tué une jeune fille de leur tribu. Conflits interraciaux traités avec un soupçon d'ironie. Scénario éparpillé. Traitement désinvolte et vigoureux. Jeunes interprètes enthousiastes.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Cineplex-Odeon
Récompenses
L'Amérindien Silas s'attend à ce que la visite de sa soeur Illiana dans la réserve crée des tensions entre Robert, un avocat blanc qu'elle vient d'épouser, et Gooch, son ex-amant fraîchement sorti de prison. Si tout rentre dans l'ordre de ce côté-là, la soirée au bar local finit bien plus tragiquement puisqu'une jeune fille de la tribu est assassinée par un Blanc. Lorsqu'un an plus tard le meurtrier est libéré, Silas et ses amis décident d'élaborer un plan de vengeance.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Plus proche d'un film comme AMERICAN GRAFFITI que d'un bulletin d'actualité, le traitement choisi par Bruce McDonald désamorce la tension des conflits interraciaux en intégrant à la mise en scène un soupçon d'ironie. Fidèle au point de vue du héros adolescent, la narration opte donc pour un ton désinvolte qui insuffle au film une vigueur contagieuse. Comme pour éviter d'aborder de plein front un sujet délicat, le scénario multiplie les intrigues qui, s'entremêlant avec plus ou moins d'aisance, ne parviennent pas à camoufler tout à fait les failles de sa structure. Hésitante, l'histoire oscille alors entre la chronique sociologique et le suspense policier sans arriver à réellement se fixer. Néanmoins, en voulant présenter une autre facette de l'Amérindien, l'ensemble offre un portrait vivant et chaleureux d'une communauté refermée sur elle-même. De plus, cette esquisse possède l'indéniable qualité d'être agréablement servie par l'enthousiasme et la conviction de ses jeunes interprètes.

Texte : Alain P. Jacques

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