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La Vierge des tueurs (La Virgen de Los Sicarios)

Col. 2000. Drame de moeurs de Barbet Schroeder avec German Jaramillo, Anderson Ballasteros, Juan David Restrepo. À Medellin, un écrivain désabusé s'éprend d'un jeune de la rue employé comme tueur à gages par les cartels de la drogue. Récit âpre et cynique, mais un peu répétitif. Réalisation plutôt sage traversée de passages oniriques saisissants. Interprétation tantôt terne, tantôt intense.

16 ans + (violence)
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La Vierge des tueurs (La Virgen de Los Sicarios)

16 ans + (violence) 16 ans + (violence)

Col. 2000. Drame de moeurs de Barbet Schroeder avec German Jaramillo, Anderson Ballasteros, Juan David Restrepo.

À Medellin, un écrivain désabusé s'éprend d'un jeune de la rue employé comme tueur à gages par les cartels de la drogue. Récit âpre et cynique, mais un peu répétitif. Réalisation plutôt sage traversée de passages oniriques saisissants. Interprétation tantôt terne, tantôt intense.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Après 30 ans de voyages à travers le monde, l'écrivain Fernando revient à Medellin, sa ville natale. Dans un bordel pour homosexuels, il rencontre Alexis, un jeune de la rue employé comme tueur à gages par les cartels de la drogue. Une relation amoureuse naît entre eux, l'adolescent venant habiter dans le vaste appartement de l'écrivain désabusé. Ensemble, ils font de longues promenades dans les rues de Medellin, mais dès que quelqu'un les insulte ou se montre le moindrement agressif, Alexis n'hésite pas à le descendre, ce que désapprouve son amant. Un jour, l'adolescent est lui-même tué, victime d'un règlement de comptes. Fou de chagrin, Fernando erre dans la ville, où il drague un autre garçon de la rue, Wilmar, qui lui fait penser à Alexis.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Barbet Schroeder est le cinéaste cosmopolite par excellence. Né à Téhéran, oeuvrant en Europe (MORE, MAÎTRESSE), en Ouganda (GÉNÉRAL IDI AMIN DADA), en Nouvelle-Guinée (LA VALLÉE) et depuis 1987 aux États-Unis (BARFLY, REVERSAL OF FORTUNE, DESPERATE MEASURES), il complète son tour du monde en réalisant son nouveau film en Colombie, un pays qu'il connaît d'ailleurs très bien pour y avoir passé une partie de son enfance. Épousant le point de vue âpre et cynique du roman largement autobiographique de Fernando Vallejo, Schroeder décrit un monde désespéré et violent rongé par la gangrène de la drogue, dans lequel la vie humaine n'a plus la moindre valeur. Toutefois, dans la première partie, le récit apparaît banal et répétitif, hormis quelques idées fortes (une église transformée en fumerie de drogue, une affiche interdisant de jeter des cadavres), tandis que la relation amoureuse des protagonistes semble dépourvue de réelle passion. Mais à la mort du jeune amant, la mise en scène jusque-là plutôt sage prend une tangente onirique qui réserve plusieurs images saisissantes. C'est également à ce moment que le jeu plutôt terne de German Jaramillo gagne en intensité, la souffrance de son personnage devenant véritablement palpable.

Texte : Louis-Paul Rioux

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