G.-B. 2000. Comédie de Stephen Daldry avec Jamie Bell, Julie Walters, Jamie Draven. Dans une petite ville minière anglaise durement affectée par une grève, un jeune garçon trouve dans la pratique du ballet un sens à son existence. Scénario sans surprises mais attachant. Mise en scène dynamique. Interprétation solide du jeune J. Bell.
Dans une petite ville minière anglaise durement affectée par une grève, un jeune garçon trouve dans la pratique du ballet un sens à son existence. Scénario sans surprises mais attachant. Mise en scène dynamique. Interprétation solide du jeune J. Bell.
BILLY ELLIOTT poursuit la vague de films britanniques qui s'appliquent à raconter dans un registre doux-amer la débâcle sociale des années 1980. Ici, tout y est: la petite ville morne, la misère sociale et, au coeur de cette grisaille, un rêve qui bat. Malgré une écriture appliquée, le scénario de Lee Hall n'impressionne pas outre mesure. Tout semble en effet conçu en fonction d'une formule éprouvée et chaque rebondissement narratif y est des plus prévisibles. Néanmoins, grâce à une bonne dose d'humour et à la dimension carrément féérique du récit, le film finit par conquérir le spectateur, surtout dans sa dernière partie. Il faut dire que la mise en scène de Stephen Daldry contribue grandement à la réussite du film. Le réalisateur réussit en effet à insuffler au projet rythme et dynamisme et, surtout, une grande humanité à des personnages qui deviennent rapidement attachants. Jamie Bell et Julie Waters sont solides dans les rôles du jeune Billy et de son mentor qui lui permettra de croire en son talent. Le jeune Bell parvient même à effectuer quelques pas de danse plutôt entraînants.
Texte : Carlo Mandolini