La Vie (Life)

Name: Vie, La
Director: Ted Demme
Genre: Comédie dramatique
Duration: 108 min.

É.-U. 1999. Comédie dramatique de Ted Demme avec Eddie Murphy, Martin Lawrence, Obba Babatunde. Injustement accusés de meurtre, deux compagnons d'infortune de Harlem passent leur vie dans une prison du Sud. Intrigue anecdotique. Réalisme social sacrifié au profit de la comédie et du sentimentalisme. Réalisation de métier. E. Murphy égal à lui-même.

La Vie (Life)

Général

É.-U. 1999. Comédie dramatique de Ted Demme avec Eddie Murphy, Martin Lawrence, Obba Babatunde.

Injustement accusés de meurtre, deux compagnons d'infortune de Harlem passent leur vie dans une prison du Sud. Intrigue anecdotique. Réalisme social sacrifié au profit de la comédie et du sentimentalisme. Réalisation de métier. E. Murphy égal à lui-même.

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Genre :

Comédie dramatique

Année :

1999

Durée :

108 min.

Réalisation :

Ted Demme

Pays :

États-Unis

Distributeur :

Universal

Interprètes :

Eddie Murphy
Martin Lawrence
Obba Babatunde

Dans les années trente, à Harlem, le petit escroc Rayford Gibson et le jeune commis de banque Claude Banks se rendent au Mississippi afin de prendre livraison d'une cargaison illégale d'alcool. Plusieurs mésententes divisent les deux hommes, mais le pire est à venir, car ils seront injustement accusés de meurtre et condamnés aux travaux forcés à vie dans une prison du Sud. Ainsi, ces deux copains d'infortune qui s'aiment et se détestent tout à la fois passeront le reste de leur vie ensemble.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Couvrant une période de soixante ans dans la vie de deux compagnons d'infortune, cette comédie ne peut pas faire autrement que de paraître anecdotique. Les scénaristes parviennent à maintenir un certain lien entre les différents épisodes en se concentrant sur les personnages et les relations qu'ils entretiennent au fil des décennies. Mais l'ensemble n'en demeure pas moins passablement superficiel. En choisissant de traiter le sujet sur un ton léger et souvent sentimental, l'auteur sacrifie le réalisme social auquel il semble aspirer. Aussi, on ne croit pas toujours à ce portrait d'une prison du Sud qui ressemble parfois à un Club Med. Ce qu'on perd en authenticité, on le gagne néanmoins en pittoresque, surtout au niveau de la description des personnages, tous plus typés les uns que les autres. L'inspiration comique s'avère cependant inégale, reposant plus souvent qu'autrement sur la personnalité narquoise d'un Eddie Murphy égal à lui-même. La réalisation dénote plus de métier que d'imagination.

Texte : Martin Girard

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