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Chameleon Street

É.-U. 1989. Comédie satirique de Wendell B. Harris Jr. avec Angela Leslie, Amina Fakir. Ne supportant plus le style de vie ennuyeux qu'il mène, un Noir de Detroit endosse une multitude d'identités diverses. Récit manquant quelque peu de concision. Regard satirique savoureux sur la société yankee. Mise en scène parfois répétitive. Interprétation relativement satisfaisante.

Général
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Chameleon Street (Chameleon Street)

Général Général

É.-U. 1989. Comédie satirique de Wendell B. Harris Jr. avec Angela Leslie, Amina Fakir.

Ne supportant plus le style de vie ennuyeux qu'il mène, un Noir de Detroit endosse une multitude d'identités diverses. Récit manquant quelque peu de concision. Regard satirique savoureux sur la société yankee. Mise en scène parfois répétitive. Interprétation relativement satisfaisante.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
n/d
Interprètes :
Ne supportant plus le style de vie ennuyeux qu'il mène, un Noir de Détroit, Douglas Street, décide de faire chanter un célèbre joueur de baseball. L'affaire ayant tourné court, le jeune homme se fait alors passer pour un journaliste du Time. Trahi par son orthographe défaillante mais bien décidé à plaire à Gabrielle, son exigeante épouse, il réussit ensuite, grâce à un faux diplôme, à être engagé comme chirurgien. Après vingt-trois opérations réussies, sa véritable identité est découverte et il est envoyé en prison. S'étant évadé, il se réfugie à l'université de Yale où il joue à l'étudiant français de passage. Gabrielle le convainc de revenir à la maison, mais cela ne l'empêche pas d'obtenir un poste dans un bureau d'avocats.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Avec son esprit frondeur à la Spike Lee, Wendell B. Harris participe avec ce coup d'essai très prometteur à l'étonnante émergence d'un cinéma américain fait par des gens de couleur. S'inspirant d'un cas vécu pour le moins extraordinaire, le réalisateur porte un regard satirique sur la société yankee avec un bagout savoureux. Formé d'une suite de scènes tournées dans un style simili-documentaire, le récit manque peut-être de concision. Pourtant, il y a de l'aisance dans le traitement, même si l'ensemble retient plus l'attention par le pittoresque du sujet que par une mise en scène quelque peu répétitive. L'interprétation s'avère relativement satisfaisante.

Texte : Christian Depoorter

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