É.-U. 1973. Comédie dramatique de Hal Ashby avec Jack Nicholson, Otis Young, Randy Quaid. Deux marins chargés de conduire en prison un jeune matelot se prennent de sympathie pour lui. Scénario riche d'humanité. Mise en scène attentive aux détails significatifs. Personnages frustes interprétés de façon nuancée.
Deux marins chargés de conduire en prison un jeune matelot se prennent de sympathie pour lui. Scénario riche d'humanité. Mise en scène attentive aux détails significatifs. Personnages frustes interprétés de façon nuancée.
D'un incident en apparence assez banal, et centré sur des personnages frustes et rustres, l'auteur a su tirer des accents d'humanité indéniables en étudiant de façon subtile les relations qui s'établissent entre les trois protagonistes. La mise en scène ne donne pas dans l'effet facile, mais se montre attentive aux détails significatifs et aux attitudes révélatrices. Les interprètes, notamment Jack Nicholson, secondent fort bien en cela le réalisateur.
Texte : Robert-Claude Bérubé
Jean de Baroncelli - Le Monde
Richard Schickel - Time
(...) there is an unpretentious realism in Towne's script, and director Ashby handles his camera with a simplicity reminiscent of the way American directors treated lower depths material in the '30s. Quaid plays dumb with canny appeal.
Loris Thiel - Le Journal International
(...) la critique envers l'armée surgit dans le film de manière (...) subtile. Ashby joue le jeu des contraires: c'est en montrant la liberté dont jouissent les trois compères durant leur périple qu'il suggère, par déduction, l’aliénation qu'ils subissent dans leur quotidien.
Judith Crist - New York Magazine
[Robert Towne's screenplay] emphasizes humanism and substitutes sentiment for the sentimentality . (...) Add immaculate casting, a noteworthy debut for cinematographer Michael Chapman and a spare and subtle score by Johnny Mandel, and you're left with a gem of a film.
Paul Ajami - Le Nouvel Observateur
L'auteur de HAROLD ET MAUDE accuse ici ses limites: faute d'un sujet fort, il démissionne et laisse aux seuls acteurs le soin de faire progresser sa mince histoire. Jack Nicholson (...) est d'autant plus remarquable que son rôle n'existe à peu près pas.
Paul D. Zimmerman - Newsweek
(...) Towne's sharp dialogue and inventive episodes and Ashby's spirited direction can go just so far in transforming an essentially depressing dead-end situation into a satisfying comedy. (...) The movie becomes a fight between comedy and pathos that ends unsatisfactorily in a draw.
Auteur inconnu - La Libre Belgique
Le scénario (...) repose sur une situation à coup sûr originale et c'est principalement par l'humour qu'elle a été traitée. Un humour qui, après avoir dégagé la féroce imbécilité des chefs, (...) s'emploie à mettre l'accent sur l'amitié née du besoin de solidarité.
Vincent Canby - The New York Times
Mr. Nicholson dominates the film with what amounts to an anthology of swaggers optimistic, knowing, angry, foolish and forlorn. It's by far the best thing he's ever done. (...) Randy Quaid (...) is a marvelous foil for Nicholson as the ever-polite prisoner.