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Jesus' Son

É.-U. 1999. Drame de moeurs de Alison Maclean avec Billy Crudup, Samantha Morton, Denis Leary. Durant les années 1970, les tribulations d'un jeune junkie de 20 ans qui ne vit que pour se défoncer. Récit épisodique inspiré d'un recueil de nouvelles de Denis Johnson. Touches d'humour grinçant. Atmosphère souvent hallucinée. Réalisation inspirée. Compositions très fortes des interprètes.

13 ans +
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Jesus' Son (Jesus' Son)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 1999. Drame de moeurs de Alison Maclean avec Billy Crudup, Samantha Morton, Denis Leary.

Durant les années 1970, les tribulations d'un jeune junkie de 20 ans qui ne vit que pour se défoncer. Récit épisodique inspiré d'un recueil de nouvelles de Denis Johnson. Touches d'humour grinçant. Atmosphère souvent hallucinée. Réalisation inspirée. Compositions très fortes des interprètes.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Lion's Gate
Durant les années 1970, le jeune FH, âgé de vingt ans, ne vit que pour se défoncer. Son surnom est un diminutif de «Fuckhead», car quoi qu'il fasse, il transforme tout ce qu'il touche en catastrophe. Son existence gravite autour de Michelle, junkie comme lui, avec qui il vit une histoire d'amour tumultueuse, faite de ruptures spectaculaires et de réconciliations torrides. Avec ses amis, un interne fou furieux accroché aux pilules et un alcoolique réformé paralysé, FH mène une vie aussi dissolue que possible jusqu'à ce qu'un événement tragique l'amène à réévaluer sa vie.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce film étonne d'abord par sa construction, similaire à celle du recueil de nouvelles dont il s'inspire. Divisé en courts chapitres, il fait largement appel à la voix off du narrateur qui, d'entrée de jeu, procure au récit le recul et l'humour grinçant qui auraient pu manquer dans ces péripéties passablement sombres. Ces chapitres constituent autant de repères de la descente aux enfers du protagoniste et de sa lente remontée vers la lumière. Également, le choix de cette structure permet de bien rendre la richesse de ce personnage, dont rien, ni l'univers sordide des drogues dures dans lequel il baigne, ni les tragédies qui jalonnent sa trajectoire, ne pourrait altérer l'idéalisme bon enfant ou la capacité d'émerveillement. Le montage syncopé, plein de petites trouvailles, préserve le rythme et l'atmosphère onirique, voire hallucinée, de cette histoire. Les images, sombres et crues, confèrent du style à l'ensemble et rendent supportable le climat d'auto-destruction et de misère. L'interprétation s'avère dans l'ensemble exemplaire, en particulier celle de Billy Crudup qui offre une composition mémorable.

Texte : Anne-Marie Cloutier

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