É.-U. 1996. Comédie dramatique de Robert Harling avec Shirley MacLaine, Bill Paxton, Juliette Lewis. Ayant élevé seule les enfants de sa fille, une femme s'interroge sur son passé et sur ses responsabilités. Suite peu inventive de "Terms of Endearment". Scénario désorienté. Mise en scène sans perspective. Interprétation dans le ton.
Ayant élevé seule les enfants de sa fille, une femme s'interroge sur son passé et sur ses responsabilités. Suite peu inventive de "Terms of Endearment". Scénario désorienté. Mise en scène sans perspective. Interprétation dans le ton.
THE EVENING STAR déçoit sur bien des plans en tant que suite attendue de TERMS OF ENDEARMENT, mélodrame qui, sans se réclamer du grand cinéma, était d'une efficacité à toute épreuve et tenait la route grâce à des personnages authentiques interprétés par des comédiens de première classe. Cette fois, le scénario emprunte d'un pas lourd des sentiers mille fois rebattus par Hollywood, abordant en cascade des thèmes disparates au gré d'un récit qui enfile sans grande cohésion des saynettes mises en scène sans trop de perspective. Des personnages superficiels desservent le sujet auquel manque le caractère quelque peu solennel du pèlerinage intérieur, ainsi que la personnalité abrasive d'Aurora Greenway qu'interprète cette fois une Shirley MacLaine moins convaincue. Il est vrai que ce rôle pour lequel elle avait obtenu l'Oscar dans l'épisode précédent est ici affadi par un scénario un peu désorienté.
Texte : Martin Bilodeau