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La Maison sur la falaise (Life as a House)

É.-U. 2001. Drame psychologique de Irwin Winkler avec Kevin Kline, Hayden Christensen, Kristin Scott Thomas. Un architecte divorcé atteint d'un cancer entreprend de construire la maison de ses rêves avec l'aide de son fils, un adolescent rebelle. Mélo au message peu subtil et aux recettes éculées. Scénario trop chargé. Réalisation impersonnelle. Belles images. Interprètes compétents.

Général
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La Maison sur la falaise (Life as a House)

Général Général

É.-U. 2001. Drame psychologique de Irwin Winkler avec Kevin Kline, Hayden Christensen, Kristin Scott Thomas.

Un architecte divorcé atteint d'un cancer entreprend de construire la maison de ses rêves avec l'aide de son fils, un adolescent rebelle. Mélo au message peu subtil et aux recettes éculées. Scénario trop chargé. Réalisation impersonnelle. Belles images. Interprètes compétents.

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Divorcé depuis dix ans, l'architecte George Monroe habite une cabane décrépite dans un quartier cossu situé au bord d'une falaise en Californie. Son fils Sam, un adolescent rebelle et drogué, est sous la garde de son ex-femme Robin, remariée avec l'homme d'affaires Peter. Le jour où il est congédié de sa firme, George entre d'urgence à l'hôpital où il apprend qu'un cancer ne lui laisse que quelques mois à vivre. L'architecte décide alors de réaliser un vieux rêve, démolir sa cabane et construire une maison de ses propres mains. En cachant sa maladie aux siens, George oblige Sam à venir l'aider dans son projet. Peu à peu, l'adolescent révolté se rapproche de son père, tandis que Robin, venue donner un coup de main, retombe en amour avec son ex-mari.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Producteur émérite (THEY SHOOT HORSES, DON'T THEY?, RAGING BULL, THE RIGHT STUFF, GOOD FELLAS, pour n'en nommer que quelques-uns), Irwin Winkler s'obstine à mener en parallèle depuis quelques années une carrière de metteur en scène qui n'ajoute franchement rien à sa gloire. Même dans ses réalisations les plus réussies, GUILTY BY SUSPICION et NIGHT AND THE CITY, il faut peiner pour déceler la moindre trace de personnalité ou d'ambition artistique. Après les décevants THE NET et AT FIRST SIGHT, Winkler s'enfonce un peu plus avec son nouveau film, un mélo aux recettes éculées qui raconte comment un homme à l'article de la mort cherche à quitter ce monde en faisant la paix avec lui-même et les siens. Le tout s'articulant autour d'une métaphore vraiment peu subtile, entièrement contenue dans le titre du film. Pourtant, on se serait attendu à mieux du scénariste Mark Andrus, qui a signé le beaucoup plus original et sensible AS GOOD AS IT GETS de James Brooks. Son récit se disperse dans de nombreuses intrigues secondaires d'un intérêt limité, tandis que l'évolution psychologique des personnages apparaît rarement crédible. Néanmoins, les images sont souvent très belles et les talentueux interprètes livrent un travail compétent dans les circonstances.

Texte : Louis-Paul Rioux

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