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Feu (Fire)

Can. 1996. Drame sentimental de Deepa Mehta avec Shabana Azmi, Nandita Das, Kulbushan Kharbanda. Déçues par leur mari respectif, deux belles-soeurs indiennes transforment progressivement leur amitié en sentiment amoureux. Critique sensible de certaines frustrations vécues par les femmes indiennes. Touches d'humour. Mise en scène simple. Photographie impeccable. Interprètes convaincants.

13 ans +
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Feu (Fire)

13 ans + 13 ans +

Can. 1996. Drame sentimental de Deepa Mehta avec Shabana Azmi, Nandita Das, Kulbushan Kharbanda.

Déçues par leur mari respectif, deux belles-soeurs indiennes transforment progressivement leur amitié en sentiment amoureux. Critique sensible de certaines frustrations vécues par les femmes indiennes. Touches d'humour. Mise en scène simple. Photographie impeccable. Interprètes convaincants.

Année :
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Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Malofilm
À New Delhi, Radha et sa belle-soeur Sita vivent des relations décevantes avec leur mari respectif, les frères Ashok et Jatin. Le premier accepte mal le fait que Radha soit incapable de lui donner un enfant et a de ce fait adhéré à une secte qui prône l'abstinence sexuelle. Quant à Jatin, c'est sa famille qui l'a forcé à épouser Sita, bien qu'il lui préfère sa maîtresse, une coiffeuse d'origine chinoise. Devant tant d'indifférence et d'insensibilité, Radha et Sita trouvent un réconfort dans leur amitié qui se transforme progressivement en sentiment amoureux.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Installée au Canada, la réalisatrice indienne Deepa Mehta est revenue dans son pays d'origine pour y tourner un portrait de femmes situé bien loin des clichés exotiques habituels. En effet, le cinéma indien ne nous a guère habitué à un tel réalisme dans la critique des moeurs de ce pays. Le lesbianisme étant vécu sous ces latitudes comme une tare, on comprend que la projection de ce film ait donné lieu à quelques levées de boucliers. Avec une économie de moyens, mais un grand sens de l'observation, la cinéaste s'attache au sort de deux femmes écartelées entre tradition et modernité. Frustrées affectivement par des maris désemparés, celles-ci vivent difficilement l'évolution rapide des codes sociaux. D'ailleurs, l'homosexualité de ces deux laissées-pour-compte ressemble plus à un acte de solidarité et de contestation devant l'inconsistance de leurs partenaires qu'à une démarche purement sexuelle. Optant pour une mise en scène simple mais à la photographie impeccable, la cinéaste raconte son histoire avec beaucoup d'humour. De plus, elle bénéficie d'une équipe d'interprétation fort convaincante.

Texte : Christian Depoorter

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