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August

G.-B. 1995. Drame de moeurs de Anthony Hopkins avec Anthony Hopkins, Kate Burton, Leslie Phillips. Divers chassés-croisés amoureux dans un domaine du Pays de Galles à la fin du XIXe siècle. Transposition assez fidèle de la pièce "Oncle Vanya" d'Anton Tchekhov. Réalisation appliquée. Quelques passages un peu lourds. Performance tour à tour fantaisiste et intense d'A. Hopkins.

Général
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August (August)

Général Général

G.-B. 1995. Drame de moeurs de Anthony Hopkins avec Anthony Hopkins, Kate Burton, Leslie Phillips.

Divers chassés-croisés amoureux dans un domaine du Pays de Galles à la fin du XIXe siècle. Transposition assez fidèle de la pièce "Oncle Vanya" d'Anton Tchekhov. Réalisation appliquée. Quelques passages un peu lourds. Performance tour à tour fantaisiste et intense d'A. Hopkins.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Malofilm
À la fin du XIXe siècle dans le Nord du Pays de Galles, Ieuan Davies gère avec l'aide de sa nièce Sian le domaine de son beau-frère Alexander. Cet été-là, ce dernier vient y séjourner en compagnie d'Helen, sa deuxième épouse. La jeune femme, alanguie et délaissée par son vieux mari, doit bientôt repousser les avances du maladroit Ieuan, mais elle ne sait résister au charme du docteur Lloyd, un ami de la maison dont Sian est secrètement amoureuse.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Il s'agit de la troisième adaptation d'Oncle Vanya de Tchekhov en l'espace d'un an, après le VANYA ON 42nd STREET de Louis Malle et le COUNTRY LIFE australien de Michael Blakemore. Cette fois, l'action est transposée au pays de Galles, la patrie d'origine du comédien Anthony Hopkins qui fait ici ses débuts derrière la caméra. Le caractère universel de ce classique est donc une fois de plus mis en évidence; c'est dire que l'on retrouve intacts ces situations fortes et ces personnages riches et complexes qui vivent d'amères désillusions. Cependant, cette nouvelle version n'apporte pas un regard vraiment neuf sur l'oeuvre et certains passages apparaissent un peu lourds. Mais d'autre part, la mise en scène appliquée d'Hopkins fait la part belle à une palette d'éclairages soignés et impressionnistes. Le comédien livre une performance tour à tour fantaisiste et intense, qui fait contraste avec le jeu plus fade de ses partenaires.

Texte : Louis-Paul Rioux

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