Fr. 1974. Drame de moeurs de Jean-Pierre Mocky avec Jean-Pierre Mocky, Jean Carmet, Myriam Mézières. Un journaliste qui fonde son propre journal afin d'être libre de révéler les scandales cachés par la grande presse, ne tarde pas à se faire beaucoup d'ennemis. Récit chargé d'invraisemblances. Traitement brouillon. Interprétation forcée.
Un journaliste qui fonde son propre journal afin d'être libre de révéler les scandales cachés par la grande presse, ne tarde pas à se faire beaucoup d'ennemis. Récit chargé d'invraisemblances. Traitement brouillon. Interprétation forcée.
L'intention sans doute généreuse de dénoncer les compromissions de la presse écrite n'est guère servie par un traitement brouillon et prétentieux. Les adversaires du héros ne sont que des pantins caricaturaux et le développement du récit est chargé d'invraisemblances. Le réalisateur a adopté un rythme syncopé, quasi hystérique, qui cherche à faire accepter par la force de l'impulsion des situations arbitraires. Un dialogue continuellement survolté accentue encore l'impression d'artificiel. Qui cherche à trop prouver...
Texte : Robert-Claude Bérubé