É.-U. 2024. Drame sentimental de Tyler Russell avec Sarah Fisher, Jake Allyn, Lynn Collins. Pour respecter la dernière volonté de sa meilleure amie, un architecte part à la recherche de la soeur jumelle de celle-ci. Bleuette insipide enchaînant les clichés. Esthétique digne d’une pub de chocolats de luxe. Interprétation synthétique de personnages frôlant l’autoparodie. (sortie en salle: 2 avril 2024)
Pour respecter la dernière volonté de sa meilleure amie, un architecte part à la recherche de la soeur jumelle de celle-ci. Bleuette insipide enchaînant les clichés. Esthétique digne d’une pub de chocolats de luxe. Interprétation synthétique de personnages frôlant l’autoparodie. (sortie en salle: 2 avril 2024)
Aussi banal et familier que son titre, ce tire-larmes à la limite de la caricature empile une improbable montagne de clichés. Basé sur un best-seller de l’écrivaine Karen Kingsbury (spécialiste du genre), et mis en scène par son fils, le réalisateur Tyler Russell, ce mélange indigeste de romance aseptisée et de prêche évangélique rassemble en moins de deux heures l’équivalent d’une saison de rebondissements téléromanesques. Filmé dans une esthétique digne d’une pub de faux chocolats de luxe, l’ensemble se voit comme une malheureuse copie de téléfilm Hallmark projetée au ralenti. Affublée du double rôle des jumelles séparées à la naissance, Sarah Fisher fait ce qu’elle peut de deux rôles risibles, face à Jake Allyn, jeune premier plutôt fade, prisonnier des limites d’un personnage peu crédible. Leur complète absence de chimie achève de sceller le sort de cette bleuette synthétique et autoparodique.
Texte : Georges Privet