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September Says

Irl. 2024. Drame de Ariane Labed avec Mia Tharia, Pascale Kann, Rakhee Thakrar. À la suite d'un incident traumatisant survenu à leur école, deux soeurs déménagent avec leur mère célibataire au bord de la mer. Adaptation personnelle d'un roman de Daisy Johnson. Touches d'humour. Dénouement manquant de subtilité. Réalisation expressive. Formidable trio d'actrices.

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September Says (September Says)

Irl. 2024. Drame de Ariane Labed avec Mia Tharia, Pascale Kann, Rakhee Thakrar.

À la suite d'un incident traumatisant survenu à leur école, deux soeurs déménagent avec leur mère célibataire au bord de la mer. Adaptation personnelle d'un roman de Daisy Johnson. Touches d'humour. Dénouement manquant de subtilité. Réalisation expressive. Formidable trio d'actrices.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Ariane Labed
D'après le roman de Daisy Johnson
Photographie :
Montage :
Bien qu'élevées à Oxford par la même mère d'origine indienne, September est frondeuse, July, introvertie. Et si la première sait protéger sa cadette des intimidateurs de leur école secondaire, elle-même abuse de son ascendant sur elle. Mise au courant du béguin de July pour un élève, ses tourmenteurs lui textent de faux messages qui encouragent la naïve jeune fille à poster des photos d'elle dénudée. L'humiliation qui s'en suit provoque la colère de September, avec des conséquences dramatiques. Après cet incident, les deux soeurs déménagent avec leur mère au bord de la mer, dans la maison de leur défunte grand-mère paternelle. Un soir, sur la plage, un gentil garçon de la région fait des avances à July, au déplaisir de September.

L’AVIS DE MEDIAFILM

L'actrice franco-grecque Ariane Lebed (ATTENBERG, THE LOBSTER, VOIR DU PAYS) démontre un vrai talent pour la réalisation avec ce troublant premier long métrage, adapté du roman "Sisters" de Daisy Johnson. Signalons à cet effet la grande tension dramatique dans les scènes à l'école, puis la création au dernier tiers d'une ambiance irréelle assez prenante, alors que le conflit entre les deux soeurs est à son comble. À travers le personnage de la mère de couleur et aux moeurs libres, Labed dénonce le racisme et l'étroitesse d'esprit au sein de certaines petites communautés. Réservant à des moments inattendus des trouvailles cocasses, la réalisatrice manque cependant de convaincre au moment du dénouement, assez prévisible. Elle a en revanche soutiré de ses trois actrices des performances formidables. (Texte rédigé en mai 2024, dans le cadre du Festival de Cannes)

Texte : Louis-Paul Rioux

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