G.-B. 2023. Drame de Ken Loach avec Dave Turner, Ebla Mari, Debbie Honeywood. Un propriétaire de pub se met à dos ses vieux clients et amis en aidant les réfugiés syriens venus s'établir dans leur village en déclin économique. Drame social humaniste. Appel vibrant à la générosité et la tolérance. Scénario prévisible, pas toujours subtil. Réalisation de métier. Interprétation touchante. (sortie prévue: 1 janvier 2024)
Un propriétaire de pub se met à dos ses vieux clients et amis en aidant les réfugiés syriens venus s'établir dans leur village en déclin économique. Drame social humaniste. Appel vibrant à la générosité et la tolérance. Scénario prévisible, pas toujours subtil. Réalisation de métier. Interprétation touchante. (sortie prévue: 1 janvier 2024)
Ken Loach est passé maître dans l'art du drame social réaliste et humaniste (MY NAME IS JOE, RIFF-RAFF, I, DANIEL BLAKE), filmé dans un style naturaliste. Il ne déroge pas à cette règle avec THE OLD OAK, dans lequel il lance un appel vibrant à la solidarité et la tolérance, en dénonçant de manière tout aussi sentie le repli sur soi et la xénophobie. Sauf que cette fois, Loach et Paul Laverty, son scénariste attitré, ont eu la main plus lourde. Prévisible dans son déroulement (la mort brutale de la chienne adorée du protagoniste, le dégât d'eau dans la salle communautaire, etc.), le récit manque de subtilité et apparaît même schématique par moments. Il y a néanmoins de beaux échanges, très touchants, entre le tenancier éprouvé par la vie et la jeune réfugiée résiliente, qui doivent beaucoup au jeu touchant de David Turner et Ebla Mari. (Texte rédigé en mai 2023, dans le cadre du Festival de Cannes)
Texte : Louis-Paul Rioux